Algérie

Squat des immeubles en péril



Expulsion houleuse d’une famille à Boulanger La journée d’hier matin était mouvementée au 26, rue des frères Belhadj, à Haï Oussamah (ex-Boulanger): la famille qui devait être délogée par les services de l’OPGI n’a pas manqué d’opposer une réelle résistance, condamnant les portes d’entrée de l’immeuble pour «éviter» d’être expulsée par les forces de l’ordre. Il était 8 heures 45 du matin ap-proximativement, lorsque les oc-cupants des lieux, cinq personnes environ, ont menacé de balancer par-dessus le balcon leur enfant, âgé d’à peine cinq ans. Le spectacle a donné des frissons aux passants qui pensaient au pire. Et, le pire, c’était aussi «de faire Hara-kiri», comme ne cessait de le crier B.H, le gendre qui vivait en sous-ménage avec sa belle-famille dans cet immeuble. Ce dernier qui criait à «l’injustice», soutenait à qui veut l’entendre «n’avoir jamais bénéficié de logement social ou une quelconque aide de l’Etat» et estime «avoir droit à un toit, comme le recommande la constitution». Les passants, têtes levées, ont eu droit à d’autres scènes, beaucoup plus effrayantes, tel le membre de cette famille qui menaçait, en solidarité avec son beau frère, de «faire exploser une bouteille de gaz butane, dans le cas où l’immeuble venait à être évacué». Cette famille était déterminée à rester sur place pour pouvoir être relogée. Ce méli-mélo a duré plusieurs heures de la matinée d’hier avant le retour au calme. On croit savoir que cette famille cohabitait avec le beau-père qui aurait bénéficié récemment d’un logement, un F4, à Haï En-Nour. Selon un cadre de l’OPGI, «les 14 familles qui logeaient dans cet immeuble ont récemment bénéficié d’un logement de type F4, dans le cadre de l’opération de relogement du vieux bâti et cet immeuble devait être évacué et mis sous scellés». Toujours à Haï Oussamah, mais cette fois-ci au 28, rue Boumedal Ahmed -une rue parallèle à la rue des frères Belhadj, les forces de police ont procédé, dans la matinée d’hier à l’expulsion de plusieurs familles qui squattaient un immeuble privé. Les huit familles qui habitaient auparavant cette bâtisse vétuste et non sécurisée ont bénéficié d’un logement au niveau de Haï En-Nour. Safi Z.
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