Algérie

Rechute à La Casnos



Rechute à La Casnos
Il y a une quinzaine d'années, nous publiions une enquête intitulée «Casnos Tizi Ouzou : l'horreur bureaucratique».Depuis, un allègement des procédures et des délais de traitement des dossiers a dû être apporté dans cette caisse d'assurance sociale pour les non salariés. Cependant, les assurés sociaux ou leur famille se retrouvent parfois dans des situations qui les amènent à s'interroger si le système de sécurité sociale a pour vocation d'amoindrir les peines et les coûts de prise en charge de la maladie ou d'aggraver la détresse psychologique ou l'état général du malade.Une personne hospitalisée après la complication de plusieurs pathologies chroniques peut-elle être convoquée pour un contrôle médical par la caisse de sécurité sociale ' Oui, selon la Casnos de Tizi Ouzou. C'est ce qui est arrivé à une citoyenne de 76 ans, soignée depuis de nombreuses années pour plusieurs maladies chroniques, dont le diabète. Elle a été convoquée récemment pour un contrôle médical alors qu'elle était hospitalisée à l'EPH d'Azazga. L'époux se présente à l'antenne locale de la Casnos pour les informer de cette hospitalisation.Le médecin de contrôle l'oriente vers l'agence Casnos de Tizi Ouzou. L'assuré étant octogénaire, c'est un membre de la famille qui se présente au siège de la Caisse au chef-lieu de wilaya. Entretemps, la malade est transférée dans une clinique privée parce que l'hôpital public n'a pas fait le bon diagnostic, et cela au bout d'une semaine d'hospitalisation conclue par une ordonnance signée par un médecin généraliste, dans un hôpital qui se targue de regorger de médecins internistes.L'état de la malade ayant empiré, elle est donc emmenée dans une clinique privée où une pancréatite sévère a été décelée en deux heures de temps, après un examen au scanner dont un spécimen tout neuf existe pourtant à l'EPH d'Azazga. Cette nouvelle hospitalisation, à la charge de la famille, est relatée au niveau de la Casnos de Tizi Ouzou, où un certificat médical attestant du diabète est présenté ainsi que des analyses médicales ayant établi cette maladie chronique. Ce n'est pas suffisant pour le contrôle médical de cette Caisse d'assurance censée soutenir les malades, notamment du troisième âge et atteints de plusieurs maladies.Le médecin de contrôle prescrit donc de nouvelles analyses médicales pour une personne souffrante encore hospitalisée dans une clinique. Les bras couverts d'hématomes suite aux innombrables perfusions et prélèvements subis durant deux hospitalisations, la malade de 76 ans n'est ni physiquement ni psychologiquement admissible à des contrôles et des analyses exigées par l'administration des assurances. Si les pièces médicales présentées ne suffisent pas, une Caisse d'assurance moderne peut téléphoner aux hôpitaux et aux cliniques pour savoir si la malade hospitalisée est bien malade.





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