Algérie

Recherche en immunologie



Un réseau national sans moyens Le réseau national d’immunologie a tenu sa première rencontre depuis son installation en 2006 pour son lancement officiel. La réunion a eu lieu à l’Institut Pasteur de Delly Brahim à Alger, en présence du ministre de la Santé, Amar Tou, et de la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah. Cette première a permis de lancer la réflexion autour de la recherche immunologique en Algérie. «Une recherche qui souffre d’un manque flagrant en ressources humaines» dira, à ce propos, la ministre déléguée à la Recherche scientifique. «Il faut savoir avec quels moyens humains nous allons lancer la recherche. L’Algérie ne disposant en effet que de trois professeurs en immunologie», loin de couvrir les besoins nationaux en matière de formation, a-t-elle indiqué. D’autre part, l’intervenante a mis en exergue les difficultés financières et en équipements qui bloquent les chercheurs. «Il faut aussi définir avec quel équipement nous allons effectuer nos recherches en immunologie, car pour le moment nous ne disposons pas encore d’équipements lourds nécessaires à cet effet». Le problème d’ordre institutionnel est également mis en exergue. «Là aussi, il faut savoir que la constitution de notre réseau nous a pris deux années de travail. Aujourd’hui que c’est fait, il reste à le valider et l’inscrire dans le programme national de développement de la recherche mis en place en 1999" dira la ministre déléguée, dont l’intervention a eu, en tout cas, le mérite de relancer le débat sur la mise en place du réseau et de son efficacité. Pour elle, il faut prendre en considération trois axes stratégiques: le décloisonnement entre les centres universitaires des CHU et de l’Institut Pasteur, le point focal du réseau, la mise en place du cadre institutionnel et de l’équipement nécessaire à la recherche». Interrogée sur l’élément humain, en marge de la rencontre, la ministre déléguée a souligné que l’objectif est de former à l’avenir 500 chercheurs de rang doctoral et 300 praticiens. Il sera fait appel à la contribution de la diaspora algérienne. Intervenant lors de la conférence, un chercheur est revenu sur les étapes passées pour la constitution du réseau national de recherche en immunologie. L’intervenant dira à ce propos que le programme national de recherche est piloté par l’Agence nationale de développement de la recherche scientifique. «Nous avons inscrit 382 projets de recherche et seulement 20% des travaux concernent le domaine immunologique», fera-t-il remarquer. Et de rappeler que cette discipline, qui n’est pas développée chez nous, peut être utilisée par des domaines autres que la médecine. Il y a lieu de signaler ici que le secteur de la recherche scientifique bénéficiera de 100 milliards de dinars pour les dix ans à venir.



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