Algérie

Pseudo polémique sur la vidéo pirate



Un garde arrêté. Et c’est tout Les autorités irakiennes ont arrêté, hier, un «garde» dans le cadre de l’enquête sur la vidéo pirate de l’exécution de l’ancien président Saddam Hussein, a indiqué un porte-parole du Premier ministre Nouri El-Maliki. «C’est vrai. L’un des gardes (qui assistait à la pendaison) a été arrêté», a déclaré Haydar Majid. Quelques heures après l’exécution, la télévision publique Iraqia avait diffusé une séquence sans bande sonore d’une vingtaine de secondes -tournée par une équipe autorisée- montrant les derniers instants de Saddam, avant la pendaison elle-même. Mais dès dimanche, une vidéo pirate tournée avec un téléphone portable a été diffusée sur internet: elle montre l’exécution dans ses détails et révèle que des témoins ont scandé le nom du chef radical chiite Moqtada Sadr. Plusieurs participants ont également insulté le supplicié à ses derniers instants, alors que des cris de vengeance ont retenti immédiatement après sa mort. Une «enquête» a été lancée par le Premier ministre pour identifier l’auteur de cette vidéo, le ou les responsables de sa diffusion sur internet, et les auteurs des cris sur la vidéo. Selon le procureur général auprès du Haut tribunal pénal irakien, Mounqith al-Faroun, qui assistait à la pendaison, seuls deux témoins disposaient de téléphone portable parmi la vingtaine de personnes présentes. «Tous deux étaient des hauts responsables du gouvernement», a-t-il souligné mardi sur la chaîne al-Jazira, refusant cependant de les nommer. Exécution, aujourd’hui, des coaccusés de Saddam Les deux coaccusés de Saddam Hussein devraient être exécutés par pendaison aujourd’hui, a déclaré hier un responsable du gouvernement. Les préparatifs ont commencé. La télévision satellitaire Al-Arabiya et la télévision Al-Fourat, dirigée par la principale organisation politique chiite, ont également fait part de la prochaine exécution du demi-frère de Saddam Hussein, Barzan Ibrahim, ancien chef des renseignements, et Aouad Hamed al-Bandar, ancien président de la Cour révolutionnaire. Le lieu et l’heure des exécutions n’ont pas été fixés. Les deux hommes devaient être pendus samedi avec Saddam Hussein.



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)