Pénétrante de la Pêcherie

Des automobilistes au bord de la crise de nerfs Les automobilistes arrivant de la route de la Corniche sont quotidiennement coincés au niveau de la pénétrante d’Oran de la Pêcherie qui reste la proie des embouteillages. Pendant les heures de pointe, du viaduc de la Pêcherie et jusqu’au siège régional de la Sonelgaz, la congestion automobile est importante, nonobstant le fait que le nouvel échangeur a été réalisé, selon les déclarations de ses concepteurs, pour «permettre une meilleure fluidité de la circulation au niveau de ce tronçon». Que nenni!Hier, vers midi, les deux voies ascendantes et descendantes étaient, carrément, bloquées. Il fallait plus d’une demi-heure, voire plus, pour atteindre le boulevard du Front de mer, via la rampe Valès. Arrivé au niveau de la Sonelgaz, il faut également attendre plusieurs minutes encore car, les automobilistes et surtout les bus des lignes urbaines, venant du Front de mer, aggravent encore la congestion sur ce point de jonction entre plusieurs voies de grande affluence. Une véritable anarchie circulatoire qui est socialement mal vécue. En effet, des automobilistes au bord de la crise des nerfs se bousculent frénétiquement et, à chaque fois, des rixes sont évitées de justesse. Enfin, les usagers sollicitent la sûreté de la wilaya à laquelle il est demandé d’affecter en permanence des policiers au niveau de la petite placette, située en face de la Sonelgaz, car c’est le point le plus congestionné. Les autres chauffeurs, qui ont choisi de passer par la rue des Jardins, via le Boulevard Stalingrad, pour atteindre enfin la Place du 1er Novembre (Ex Place d’Armes), seront coincés également et pour une bonne demi-heure. Au niveau de la station de bus de la Corniche, un bouchon s’étend sur toute la longueur de la rue des Jardins. Les transporteurs clandestins desservant les Planteurs ainsi que les bus travaillant sur les lignes menant aux plages de la Corniche, stationnés sur cette rue exiguë, sont à l’origine des embouteillages, révèleront des automobilistes. Questionné sur ce sujet, un responsable nous a déclaré que seul un projet exhaustif pourrait réguler le flux circulatoire au niveau de cette pénétrante. Ce même interlocuteur déclare qu’un projet destiné à l’élargissement de la route de la Pêcherie et l’installation d’un rond-point pour bifurquer le flux vers tous les points de la ville a été mis à l’étude mais il est passé aux oubliettes. En effet, le ministre des Travaux publics a parlé de cette pénétrante, lors des visites qu’il a effectuées à Oran. A cette occasion, il a demandé de valoriser cette pénétrante qui s’apparente plus à un corridor. Apparemment, l’expropriation des bâtisses qui resserrent la pénétrante de la Pêcherie serait à l’origine du blocage. Le calvaire continue. B.M.