Algérie

Le point



Questions sur la criminalité Criminalité organisée ou pas, avant même que le terrorisme ne se soit éteint, puisque celui-ci ne rate pas les occasions de faire parler de lui, un autre type de criminalité vient se joindre et non se substituer à lui. La DGSN annonce que 72.000 individus ont été arrêtés par la police suite à un traitement de plus de 100.000 affaires, et ce, de janvier à octobre 2006. Ce sont donc là les chiffres communiqués par la seule DGSN. Il serait hautement utile que la DGGN communique elles aussi les chiffres en sa possession pour la même période. Première et inévitable question: Que représentent ces chiffres par rapport à la «normale» pour que nous puissions nous situer par rapport aux normes mondiales et autres pays qui sont au même stade de développement économique et culturel que nous?Deuxième et inévitable question: Pourquoi les deux corps de sécurité, dont on dit que pour les questions de sécurité intérieure et d’ordre public travaillent sous l’autorité ou la tutelle opérationnelle ou la coordination du ministère de l’Intérieur, ne s’associent-ils pas pour communiquer et commenter ensemble les chiffres conjoins dont ils disposent, d’autant qu’ils ont eu souvent l’occasion d’intervenir ensemble sur les mêmes affaires, à savoir les descentes de police? Troisième et inévitable question: Les deux corps travaillant, pour ce qui est des enquêtes, sous la tutelle d’un magistrat, donc fatalement du ministère de la Justice, pourquoi ce dernier n’interviendrait-il pas conjointement à ces deux corps de sécurité pour donner à la presse, donc aux populations, des éléments d’analyse en mesure de contribuer à éclairer les sociologues, les spécialistes de sciences humaines et tous ceux qui ont un rapport de près ou de loin avec l’éducation et la rééducation et qui pourront ainsi participer à la politique de sauvegarde de la jeunesse en la mettant à l’abri des tentations criminelles et délinquantes? Quatrième et inévitable question: Il n’apparaît pas que soit apparue une innovation dans la politique globale de lutte contre la délinquance et la criminalité organisée ou non. Le débat devrait obligatoirement intéresser le Conseil national économique et social, les deux chambres parlementaires plus particulièrement, sinon, on ne comprendrait pas du tout à quoi pourrait bien servir un député comme cela devrait également intéresser très sûrement le ministère de la Solidarité nationale qu’on n’entend pas souvent parler de ce fléau ainsi d’ailleurs que les ministères de la Justice et de l’Intérieur pour qu’au moins il n’apparaisse pas que ces deux derniers ministères ne développent que des visions répressives.



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