Algérie

L?éducation, la formation LMD : la clé et la porte de la mondialisation ?


Accéder à la mondialisation par compétence, un bel objectif, cela laisse aussi sous-entendre que certains pays resteront toujours sur le carreau.L?histoire seule le confirmera, seulement faut ce préparer au challenge à chances égales si jamais cette porte a une serrure.Cette Mondialisation de l?enseignement supérieur a-t-elle pour but l?intégration de l?élite des pays dans un système universitaire où l?acquisition des connaissances est commune, régulée et de même consistance et que tout le monde la main dans la main vont ouvrer pour rendre le monde meilleur?Ou bien s?agit t?il de la mise en place d?un système d?évaluation et de repérage international à distance à trois niveaux.En réfléchissant, le premier cas est relativement impossible car il y a un risque, à long terme, que les pays industrialisés perdent l?avantage technologique et la dominance sur le reste du monde, faut pas rêver. De plus que cette nouvelle approche brisera l?esprit de concurrence, de compétition et la course vers les innovations scientifiques qui font la force incontestable et la richesse de ces pays. Et si comme pour les Etats Unis lors des années de la prohibition, certains pour conserver le savoir, le pouvoir et l?ivresse de la domination, iront sûrement, faire de l?enseignement universitaire clandestin. Les pays en voie de développement payeront toujours, ongle sur doigts, pour quelques moments d?extase. Le deuxième contexte est plus que probable car il s?agira d?une évaluation sur des cycles de formation classés par pays et par compétence. Chaque système éducatif sera décortiqué analysé et évalué. Le repérage des compétences sera plus direct avec une facilité de communication qui existe déjà entre les pays industrialisés, alors que les diplômés des pays en voie de développement ne seront intégrés que par compétences individuelles et sûrement pas sur titre. Situation bien cynique, il ne faut surtout pas se leurrer, la seule mondialisation dans laquelle nous seront toujours intégrés, se fera sur titre d?exploitation de nos ressources naturelles et sous l?épitaphe de bons clients.Si l?intégration à la mondialisation de l?enseignement universitaire scientifique est un « MUST » pour la reconnaissance de nos valeurs et de nos capacités, alors faut la commencer à la base. Il faut mondialiser la base, notre base.Tans pis si nous n?assisterons pas à la récolte, mais faut déja commencer à entretenir la bonne graine et s?aligner au départ dans les mêmes conditions établies pour ceux que nos enfants vont concurrencer, après 13 années d?études dans des systèmes non mondialisés qui nous sont propres. Faut arriver au Bac avec les mêmes bagages si l?enseignement universitaire est référentiel de la mondialisation. Savoir et pouvoir évaluer nos capacités en genres, en nombres et en qualités dans notre système éducatif par rapport à l?enseignement primaire, à l?enseignement moyen équivalents aux O Levels et au Lycée comparativement aux A Levels ?Imaginez vous un instant, une similitude entre les trois niveaux du parcours éducatif et les trois phases d?une course, le primaire représente l?élan et l?accélération, le moyen le maintient du rythme et le lycée le finish. Le franchissement de la ligne du finish symbolisé par la réussite au Bac et comme trophées Les diplômes LMD. Une course où au départ, les déjà Mondialisés sont dotés de pointes, prenant appuis sur des startings blocks, bien entraînés, en compétition avec le reste du monde. Quelles seront nos chances de succès si :- Sans starting blocks, nous ratons l?élan et l?accélération.- Sans pointes nous n?arrivons pas à entretenir un rythme soutenu.- Sans le souffle dans un finish où certains s?écroulerons à l?arrivée, à bout de souffle d?autres finiraient sur les genoux ou en rampant, peut être même à plat ventre ne sachant plus dans quelle langue s?exprimer.N?oublions pas ceux qui attendront l?extinction des feux pour passer la ligne sans se faire voir, comme d?habitude, car eux depuis toujours ont appris que ce système n?est pas pour eux.Alors que les déjà Mondialisés arrivent tout frais, vous raflent toutes les trophées en L en M et en D.Pensez vous que si nous nous alignons sur leurs volumes horaires, leurs programmes, leurs consistances et/ou l?équivalent dans certaines matières que cela fera de nos enfants des élèves moins intelligents ou plus diminués.Après plus de quarante ans, nos experts et spécialistes sont arrivés finalement, à leur manière, à résoudre le système d?équation de l?age de la première rentrée scolaire et du nombre d?années d?études jusqu?au Bac.1) équation : 6 ans de primaires 4 années moyennes 3 années lycée = 13 années d?études L?enfant est scolarisé à 6 ans et si tout va bien réussit au Bac à l?age de 18 ansSauf pour les privilégiés Ils sont scolarisés à 5 ans terminent à 17 ans 2) équation : 1 année préparatoire 5 ans de primaires 4 années moyennes 3 années de lycée = 13 années d?études.L?enfant est scolarisé à 5 ans et si tout va bien réussit au Bac à l?age de 18 ans.Résultat :- Tous les enfants sont scolarisés à l?age de 5 ans sans aucune discrimination.- Ils passent tous 13 années sur les bancs des classes avant le Bac.Finalité ; nous voilà revenu dans les années 60 et 70 avec 13 années d?études et une scolarisation qui commence à 5 ans alors que les pays développés pensent la retarder jusqu?à l?age de 7 ans pour donner le temps à l?enfant d?apprécier son enfance et de lui éviter une maturité précoce qui pour la majorité des enfants normaux va altérer leurs comportements juvéniles et mener à une déstabilisation de la personnalité. Faut vraiment admettre, après 40 années de recherche, que les résultats auxquels ont aboutis les professeurs issus de cette époque sont d?un exploit inégalable. Reste maintenant à bosser sur la qualité du contenu et la formation du contenant.Cela va prendre combien de temps à votre avis ?De la même manière que nous avons introduit le système LMD prenons ce qui va avec en amont et donnons à ces enfants la même chance d?arriver en bonne santé, pleins de vigueur et une tête encore disponible à l?acquisition des connaissances. Commençons tout d?abord par nous servir de l?expérience des Mondialisés, un petit réajustement suivant les points ci-dessous, pour la bonne cause et pour gagner beaucoup de temps.- Commencer à la base c?est-à-dire adopter un système éducatif dès le primaire sur un model qui, comme dans ces pays modernes, fait ressortir chez l?enfant son caractère, développe son esprit de créativité et lui apprend à résonner en toute logique, l?initie à l?expression et par la pratique du sport lui inculque la notion de compétition et l?appréciation de l?effort tout en conservant sa santé. Se baser sur le savoir, le savoir faire et le savoir être, plutôt que sur le bourrage de tête. - Un enseignement qui débute à 9 heures permettant à l?enfant un éveil complet comme partout dans le monde. Et seul le programme définira: le savoir reconnu comme valable.- Un volume horaire moins chargé. C?est-à-dire, quatre jours et demi par semaine, libre le jeudi, vendredi et le lundi soir pour tous à tout les niveaux.- Réduction du nombre de matières par année.- Réduction des matières dites secondaires, d?ordre général avec une planification d?un cours par quinzaine accompagné d?un allégement de leurs contenus. Ce qui pèse lourd dans le poids des cartables, sont d?abord les livres scolaires (3 à 4,5 kg), qui représentent près de la moitié du poids du cartable : un livre pèse aujourd?hui entre 300 g et 1,1 kg, avec une moyenne aux alentours de 700 g. Puis le cartable lui-même (2 à 3 kg) et les fournitures scolaires (2 kg environ) auxquelles viennent s?ajouter, certains jours, les affaires de sport (de 1,5 à 2,5 kg). - Limiter à deux séances de cours par matinée et une l?après-midi, en utilisant une bonne stratification des matières, cela aurai pour conséquence une focalisation ponctuelle consistante sur la matière et un allégement du poids du cartable réel fléau pour les élèves.- L?exercice obligatoire des activités physiques et culturelles le Lundi après midi en plus des 4 heures d?éducation physique obligatoires.- Pratique individuelle et adhésion obligatoire aux clubs scolaires des activités sportives, culturelles et des activités manuelles avec des séances programmées après les cours et le Jeudi matin.En plus des mesures d?accompagnements :- Décréter, que toute nouvelle institution de l?éducation doit être obligatoirement dotée: d?un gymnase et d?une salle couverte normalisées, d?au moins un terrain d?extérieur de sport collectif en gazon naturel et d?un espace pour la pratique d?au moins quatre disciplines d?Athlétisme.- Décréter obligatoire, l?aménagement et l?équipement d?une salle de travaux manuels.- Décréter, obligatoire l?engagement dans des groupes de championnats inter-écoles, inter-CEM ou inter lycée de toutes les institutions de l?éducation dans au moins deux activités sportives et deux activités culturelles dans les catégories filles et garçons.- Décréter, obligatoire la découverte des sports classés sports Olympiques (sport de raquettes, natation, escrime, escalade murale, sports collectifs, sport individuels etc.) répartie sur les six années du primaire et les quatre années du moyen.- Pouvoir à la dotation et à la mise à jours des équipements des activités sportives et culturelles- Pourvoir chaque institution de l?éducation, du primaire au lycée en enseignants d?éducation physique et sportive. A noter que nos écoles primaires n?ont pas d?enseignants d?éducation physique et sportive et que cette tâche, d?initiation, très délicate est laissée à l?appréciation d?une ou d?un enseignant volontaire de spécialité différente.De même que le secondaire et le lycée présente un manque d?environ de 12000 enseignants, soit un manque total avoisinant 30 000 enseignants en éducation physique et sportive sur tout le territoire.- Assurer la formation de ces enseignants:- D?une part, pour l?initiation dans le primaire des disciplines de base tel que la natation, l?escalade murale, la gymnastique, quelques disciplines d?athlétisme, et au plus un sport collectif.- D?autre part, afin d?assurer l?extériorisation de la personnalité, de dévoiler les compétences, de développer les capacités individuelles et l?initiation au monde des sports et des compétitions. Peut être que dans ce domaine, le LMD est finalement une aubaine si nous arrivons à former, pour le primaire, dans toutes nos universités des licenciés en option licence professionnel en EPS comprenant un enseignement général sur les activités sportives en plus d?une spécialisation dans les options suivantes. Gymnastique, natation, Escalade murale, Athlétisme, sport de raquettes, escrime, tirs à l?arc, sport collectif. Le sport favorise la santé et contribue à créer une image positive de soi-même et à développer certaines valeurs et aptitudes sociales telles que l?esprit d?équipe et la tolérance. De plus, le sport est un langage universel, qui peut unir les peuples, indépendamment de leur origine, de leur histoire, de leurs convictions religieuses ou de leur situation économique. Il supprime les barrières qui divisent les sociétés et permet ainsi d?encourager les jeunes à participer à la consolidation de la paix, tant de manière symbolique à l?échelle mondiale que de façon très concrète au niveau local.Lorsque les initiatives basées sur le sport sont bien conçues, elles constituent des instruments pratiques et efficaces au service du développement et de la paix.Quel bel outil pour ?uvrer pour la mondialisation. !!! Je me permets de faire bonne référence à un problème de santé mondial et qui par notre contribution à son éradication dans notre pays, mettra, dès aujourd?hui, nos enfants sur la bonne voie de la Mondialisation. Le poids du cartable est une question de santé pour les enfants scolarisés du monde, le poids moyen d?un cartable est d?environ de 8,5 kilos, ce qui correspond à environ 20 % du poids de l?enfant.Alors que l?aspect physiologique, biomécanique et médical du port de charge prévoit un poids maximal de 4Kg pour un élève qui pèse environ 37 Kg, soit 10% du poids de l?élève. Ce qui pèse lourd dans le poids des cartables, sont d?abord, les livres scolaires (3 à 4,5 kg), qui représentent près de la moitié du poids du cartable: un livre pèse aujourd?hui entre 300 g et 1,1 kg, avec une moyenne aux alentours de 700 g. Puis le cartable lui-même (2 à 3 kg) et les fournitures scolaires (2 kg environ) auxquelles viennent s?ajouter, certains jours, les affaires de sport (de 1,5 à 2,5 kg). Un poids que les élèves devront trimbaler le long des chemins et supporter chaque fois qu?ils empruntent un escalier, ou qu?ils montent un trottoir. Je vous assure, que c?est un problème mondial et que les pays du monde travaillent sur la réduction du poids du cartable alors pourquoi dans ce cas là ne pas contribuer à la Mondialisation de la bonne santé de nos élèves. Et si Mondialisation oblige, un projet de loi s?imposerai sur la limitation du poids du cartable à 10 % du poids du corps, alors nous allons obligatoirement prendre, en plus, les mêmes mesures déjà adoptées par les pays développés sur :- L?organisation des cours d?une même classe qui regroupe un nombre de matière dont la somme du poids des effets ne dépasse pas les 4 kg.- L?organisation de la journée de l?élève par l?équilibrage des emplois du temps.- L?implication des enseignants en leur demandant de limiter le nombre de fournitures.- Le matériel qu?il convient d?apporter pour chaque cours.- Les nouveaux livres avec mention obligatoire de leurs poids et du grammage du papier au dos du fascicule, ce qui donnera aux enseignants et aux familles toute l?information nécessaire au poids le plus respectueux de la santé des enfants.- Doter les institutions de casiers individuels comme c?est le cas de l?école Anglaise pendant des générations.- Ou bien adopter le système de deux exemplaires par livre, un à l?école et le deuxième à la maison, (faut déjà pouvoir trouver et se payer le premier).- la démarche d?éducation aux bonnes postures.- Les professeurs d?EPS (s?ils existent ?) devront intégrer, dans leur enseignement, une éducation à la _posture à l?école»et au port de charge.MoralitéPeut être qu?il faudrait commencer à Mondialiser chez nous, par nous et pour nous. Vous me direz que si la formation universitaire LMD est la porte de la mondialisation, alors qui détient les bonnes clés ?Par contre si elle est la clé ! Alors faut d?abord apprendre à forger. Car si jamais, au bout de 13 années nous n?arrivons pas à faire de ces enfants des génies, nous aurons réussis tout de même, à leurs inculquer une meilleure disciple, à leur apprendre à respecter leurs personnes, à leurs donner une meilleure éducation et une très bonne santé. En quelques mots nous aurons modelé le minerai de la clé. Cela ne vaut t?il pas le coup d?essayer ? Qui sait, d?ici là, ces petites têtes, d?algériens pourraient nous étonner.  * Enseignant Université de Batna 
L’université de Batna en quête d’infrastructures sportives par M. Naoun * Quatre ans après l’ouverture de la filière d’éducation physique et sportive, le département d’EPS de l’université de Batna requiert toujours ces infrastructures sportives. Alors que tout le monde parle de nouveau système et de mondialisation, nous n’arrivons même pas à avoir le minimum pour le fonctionnement d’une filière d’éducation physique et sportive. Voilà exactement un an, jour pour jour, le 07 mars 2007, est publié l’article «Le nouveau pôle de l’université de Batna short de 100.000 000 DA» dans Le Quotidien d’Oran, et dans lequel nous attirons l’attention et prions, en vain, les plus hautes instances de l’Algérie de nous aider à récupérer une somme de 10 milliards faisant partie d’une enveloppe de 35 milliards de centimes pour la réalisation des infrastructures sportives (piscine olympique de 50 m, salle d’athlétisme, terrain de football en gazon synthétique et terrains d’extérieur multiples) de l’université dans le cadre de la relance économique des Hauts Plateaux. Un élan de bien faire et de renouveau brisé, simplement parce que ces réalisations ne rentrent pas dans l’intérêt des personnes en charge de l’université et des services d’exécution de la wilaya. Aujourd’hui, nous sommes en pleine décadence pédagogique, toutes les personnes en charge semblent être amnésiques. Personne ne veut en parler, de peur d’être mal vu, de perdre son poste, de rater une promotion et les avantages qui vont avec. La gestion du département de sport par les responsables de la faculté des sciences islamiques est catastrophique, à se demander ce que fait un département de sport, où¨ tout est scientifique, dans une faculté de la Charia sans l’ombre du moindre module en commun. Deux années se sont écoulées et pas une seule pierre de posée, malgré les 35 milliards et un terrain disponible, en plus des 8,5 milliards, reliquat des 2.000 lits, prévus pour la réalisation des terrains d’extérieur mais qui ont disparu sans laisser de traces. A l’instar de l’université de Constantine qui bénéficie d’un nouvel institut à Ali Mendjeli inauguré par monsieur le Président, idem pour l’université de Mostaganem et d’Alger sans oublier l’université de Biskra ayant ouvert cette filière en même temps que Batna et d’autres universités qui ont su se munir d’infrastructures respectables. Nous les envions et respectons les hommes qui ont veillé à la réalisation de ces chefs-d’oeuvre. Quant à nous, malgré ces sommes d’argent, le terrain et les fiches techniques présentées ainsi que toutes les interventions auprès des députés, de l’APW, de certains sénateurs, de certaines personnalités qui n’ont même pas dénier ouvrir leurs portes et les écrits à la tutelle, rien n’est réalisé. Au contraire, une partie du terrain est spoliée par un mur d’enceinte, éliminant un terrain de handball et un terrain de basket-ball, dans l’indifférence des personnes qui gèrent mais qui ne savent pas de quoi est fait un département d’éducation physique et sportive. Personne ne bouge ou ne dénonce l’intrusion et le sabotage, de peur de faire des vagues et de louper une nomination au poste supérieur à l’université ou au niveau de la tutelle. Nous ne méritons pas un tel mépris et une telle marginalisation, nous ne valons pas moins cher que les autres universités, même si pendant ces dernières années, la gestion du département de sport et de notre université est tombée entre de mauvaises mains. Encore une fois, nous prions les plus hautes instances du pays d’intervenir pour que plus de 45.000 étudiants et étudiantes puissent avoir des infrastructures sportives à la hauteur et à la grandeur de notre pays et une formation en éducation physique et sportive par compétences. Enseignant université de Batna --------------------------------------------------------------------------------
Naoun Mahieddine - Enseignant - Batna
19/04/2008 - 1182

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