Kabylie

La traque des terroristes menée sans relâche Les forces de l’ordre poursuivent sans relâche leur traque des groupuscules armés en Kabylie. Plusieurs opérations de ratissage ont ainsi ciblé les régions de l’est et du nord de la wilaya de Tizi-Ouzou ainsi que les confins entre celle-ci et la wilaya de Béjaïa, du côté de Bounaâmane et Béni Ksilla. Alors que l’opération militaire, déclenchée il y a une dizaine de jours sur les flancs du Djurdjura et qui a englobé Ouacifs, Béni Yenni, Aïn El Hammam et Larbaâ Nat Iraten, se poursuit toujours, on a appris que, mardi dernier, cinq éléments armés ont été abattus dans le massif de Berkemouche et des caches découvertes au-dessus d’Aït Sidi Ahmed, entre Beni-Yenni et Larbaâ Nath Iraten. Dans ces caches, les forces de l’ordre ont trouvé du matériel informatique, des effets vestimentaires, des produits de bouche ainsi que des documents subversifs. Par ailleurs, dans la région de Ouaguenoune, plus exactement au niveau du versant nord de cette commune sise à 14 km au nord de Tizi-Ouzou, les forces de l’ordre ont déclenché, dans la journée de ce vendredi, une opération de ratissage, vraisemblablement à la suite de renseignements qu’aurait livré le terroriste blessé lors de l’embuscade tendue par les forces de l’ordre à un véhicule Toyota circulant dans cette région, et qui s’est rendu quelques jours plus tard. Rappelons que, lors de cette opération, le conducteur de la Toyota a été abattu et son arme, une kalachnikov, récupérée. Les riverains affirment avoir entendu dans la matinée de vendredi un violent échange de coups de feu. Jusqu’à présent, cependant, aucun bilan n’a été rendu public. Malgré ces coups assénés continuellement aux hordes terroristes, ces derniers essaient cependant de se maintenir dans la région. C’est ainsi que ce vendredi, deux bombes artisanales ont ciblé des patrouilles militaires sur la piste menant vers le poste avancé de Bounaâmane. Les engins enfouis sous terre et manifestement actionnés à distance ont, le premier, blessé quatre militaires et, le second, fait deux morts et cinq blessés dans les rangs des forces de l’ordre. Après la seconde bombe, un accrochage assez violent a opposé la patrouille militaire aux terroristes qui ont été contraints de décrocher. Une opération de recherche des criminels a été aussitôt entamée tant sur une vaste partie de Bounaâmane que sur le massif de Béni Ksilla, opération qui n’a pas encore livré de bilan. M. Chabane