Algérie

Le FLN organise demain une rencontre à l’occasion du 46ème anniversaire de l’Indépendance


Belkhadem et son staff à l’assaut des contestataires L’ancien Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, fera demain sa première sortie publique, après son départ de la chefferie du gouvernement, au Palais de la Culture, selon le chargé de la communication, Saïd Bouhadja, à l’occasion de la rencontre organisée par le parti, à la veille du 46ème anniversaire de la fête de l’Indépendance. Le SG du FLN sera présent à cette rencontre en compagnie de son staff et des ministres issus de son parti. Une conférence ayant pour thème «la place de l’homme dans le contexte de la mondialisation» sera donnée à cette occasion par des experts. D’éminentes personnalités nationales proches du FLN et d’anciens moudjahidine sont également conviés à cette rencontre. Il n’est pas exclu que l’ex-Chef du gouvernement revienne sur son départ du gouvernement. Belkhadem qui est parti jeudi dernier aux Lieux saints de l’Islam pour accomplir une Omra serait de retour au pays. Une semaine après son départ du gouvernement, Belkhadem devrait, à n’en pas douter, revenir sur son départ ainsi que sur les raisons qui ont guidé son retrait des affaires du pays. Certains ont annoncé son départ du gouvernement comme étant un retrait tactique lié aux préparatifs de la future campagne électorale présidentielle. D’autres, par contre, avancent l’hypothèse d’un limogeage en raison de son incapacité à contrôler une équipe gouvernementale qui avait du mal à appliquer les consignes, à savoir réaliser les objectifs assignés à chacun dans le cadre du programme présidentiel. Son départ du gouvernement coïncide avec une vague de contestation au sein même de son parti qui risque de le fragiliser davantage. Les contestataires du FLN, emmenés par Mekhalif, Zidouk et Arbouche ne comptent pas laisser l’occasion pour enfoncer davantage le clou. En effet, comme nous l’avions annoncé dans nos colonnes, les contestataires comptent organiser un sit-in au siège du parti dans les jours à venir. Les derniers événements vont, peut-être, accélérer les choses puisqu’ils comptent «passer à l’action plus tôt que prévu», selon un des membres de la cellule de coordination, joint, hier, par téléphone. La contestation qui commence à gagner une majorité de militants structurés ou non ne semble pas «fléchir ni même s’atténuer», selon le porte-parole du mouvement de contestation, Abbès Mekhalif, qui a ajouté sans les nommer que des responsables siégeant au sein de l’Instance exécutive font tout pour «cacher la vérité» au SG, Abdelaziz Belkhadem, allant jusqu’à le prendre «en otage». «Cette fois-ci, dit-il, ils n’auront aucune raison pour justifier leur refus. Le SG a promis de nous rencontrer et il devrait tenir parole. L’agenda surchargé ne tient plus la route du moment qu’il est débarrassé des charges du gouvernement. Il aura tout le temps libre pour nous recevoir, et à défaut c’est un sit-in qu’il aura sur les bras et le plus vite possible». Ce sit-in ne prendra fin qu’après «avoir libéré» le SG du parti de la mainmise de «certains responsables trop occupés à faire valoir leurs fonds de commerce», ajoute notre source. Des tractations à l’échelle nationale ont eu lieu au niveau de la base pour arriver à une action d’envergure afin de «libérer» le SG du parti de «l’influence néfaste» de quelques responsables qui se «soucient peu» du rôle et de la position dominante du parti. A travers cette action, les contestataires espèrent ouvrir, dans une seconde étape, «tous les canaux du dialogue afin d’en finir avec la crise latente qui secoue le parti depuis quelques années». Le dialogue initié récemment par le SG, à travers son chef de cabinet, avec les contestataires du parti, a été «torpillé» par ces mêmes responsables qui redoutent une «éventuelle normalisation» et font tout pour «entretenir la crise et la fitna au sein du parti car ça les arrange de nager en eaux troubles», affirme encore notre interlocuteur qui ne comprend pas comment ces «deux responsables connus de tous» continuent de «bénéficier de la confiance» du SG du parti. Pourtant, explique notre interlocuteur, «l’impasse auquel est arrivé le parti n’est pas faite pour arranger les choses ni pour le SG ni pour la majorité des militants qui se sentent de plus en plus exclus des structures du parti». Saïd Farhi
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