Il laisse 4 orphelins

Un douanier mortellement fauché par un contrebandier à Maghnia Un agent de la brigade des Douanes de Maghnia, M. Zaoui Abdeslam, âgé de 51 ans et père de 4 enfants, a été mortellement et délibérément heurté par une Renault 25 conduite vraisemblablement par un contrebandier ou un «hallab». La victime de son devoir faisait partie d’un dispositif de contrôle opérant au niveau d’un barrage dressé dans la nuit de vendredi à samedi, sur la RN35, reliant Maghnia à Aïn Témouchent, au lieudit «Lakfaf», situé à 4km à l’est de Maghnia. Le chauffard a refusé d’obtempérer aux sommations et pris la fuite vers Hammam Boughrara. Le drame a eu lieu à 03h40 du matin. Il semble que le véhicule du chauffard était suivi par une autre R25, tous deux étant pris en chasse par un autre véhicule de douaniers qui n’a pu rattraper les fuyards. Tandis que le corps du défunt a été évacué vers la morgue du secteur sanitaire de Maghnia, la brigade de gendarmerie de cette ville a été chargée de l’enquête, pour retrouver les fuyards meurtriers afin qu’ils répondent de leur forfait.Par ailleurs, toujours au cours de cette même nuit, deux autres douaniers appartenant à la brigade de Sougueur et qui avaient stationné leur véhicule, une Mégane, vers 21h00, au niveau du quartier très populeux de Oued Tolba, une zone de non droit pratiquement interdite aux visiteurs inhabituels, ont été surpris par trois agresseurs, alors qu’ils se trouvaient à bord de leur véhicule, immatriculé à Relizane et arrêté devant l’appartement d’un proche parent. Les agresseurs qui opéraient à visage découvert voulaient vraisemblablement s’emparer du véhicule sous la menace d’armes blanches et autres outils contondants. Les deux douaniers qui ne portaient pas d’arme se sont courageusement défendus à coups de poing et ont réussi à faire fuir leurs assaillants. Une plainte a été cependant déposée au niveau de la 5ème SU, implantée au quartier de Zaâroura à Tiaret. Les éléments de la police ont vite réagi à cette agression nocturne, par des recherches opérées dans les milieux louches de la ville, pour mettre la main sur les agresseurs. B. Soufi & B. Kacem