Alors que des travaux sont opérés à Sidi El-Houari

Les habitants des Planteurs s’élèvent contre l’exclusion Dernièrement, plusieurs cités du vieux quartier de Sidi El-Houari ont fait l’objet de travaux de réparations et d’aménagement au cours desquels de nombreux immeubles ont été traités. Cependant, cette opération ne s’étant pas étendue à l’ensemble du secteur urbain, plus précisément aux Planteurs, des voix se sont élevées pour reprocher aux responsables de ne plus s’intéresser au sort des habitants de cet immense groupement humain. Selon les protestataires, aux Planteurs, l’éclairage public est absent depuis plus de 3 mois. La nuit, les gens ont peur de s’aventurer à l’extérieur de leurs habitations et s’enferment, chez-eux, comme s’ils vivaient sous couvre-feu. Dans ce quartier, les gens se plaignent de la multiplication des agressions nocturnes que facilite la défaillance prolongée de l’éclairage public. Pour leur rendre la vie plus difficile encore, la voirie, non traitée depuis de longs mois, est impraticable et parsemée de crevasses, trous et autres cratères qui rendent impossible toute circulation, comme c’est le cas à Terrain Chabat ainsi que sur la route menant de Sidi El-Houari aux Planteurs. «Ce que nous n’arrivons pas à comprendre, c’est le fait de constater que certaines voies, dont l’accès à Sidi El-Houari et l’extrémité de la voie menant aux Planteurs, ont été bitumées alors que d’autres n’ont pas été traitées. Nous avons aussi remarqué que certains immeubles et trottoirs de Sidi El-Houari ont été repeints au moment où d’autres sont carrément laissés à l’abandon», confient nos sources avant de rappeler que des aires de jeux étaient programmées mais que seule celle de Sidi El-Houari, place de la République, a été réalisée alors que l’aire prévue aux Planteurs n’a pas reçu de début d’exécution. Face à ce qu’ils qualifient d’exclusion, les habitants des Planteurs interpellent le maire d’Oran et lui demandent de les rétablir dans leurs droits et de ne pas justifier l’injustifiable par la démolition des habitations. Redouane G. & N.M.