Allah au pays des enfants perdus présenté à la librairie des Beaux-Arts (Alger)

Après avoir attiré la grande foule à Tizi Ouzou et à Béjaïa, le poète-romancier et dramaturge Karim Akouche, sera présent, aujourd'hui, à 14 h, à la librairie des Beaux-Arts boulevard Didouche-Mourad à Alger, où il animera une rencontre-débat avec le public autour de son roman Allah au pays des enfants perdus, paru en 2012 au Canada, réédité en ce début d'année par les éditions Frantz-Fanon de Tizi Ouzou. Par ailleurs, cette rencontre sera suivie d'une vente-dédicace. Sur la quatrième de couverture de cet opus écrit dans un style incisif, plongeant le lecteur dans un univers à la fois poétique et kafkaïen, il est souligné qu'Allah au pays des enfants perdus est un roman libérateur qui rend justice à une jeunesse désemparée, oubliée par les politiques, les médias et le temps qui passe. Et cela est amplement illustré par cet extrait : "Fuir est une nécessité, mon ami. Nous n'avons les pieds que pour errer et les mains que pour porter nos valises. Nous ne sommes ni lâches ni braves... Ce pays est grand par son histoire, mais tristement petit par sa mémoire. Il cherche sa voie et risque de mettre des siècles à la trouver... Il n'a pas besoin de nous pour se construire... Ce pays nous a reniés".À méditer par les temps qui courent. Karim Akouche vit au Canada depuis 2008. Il est l'auteur aussi de Toute femme est une étoile qui pleure et J'épouserai le petit prince.O. Ghilès