Algérie

Agriculture


30.000 tonnes de pommes de terre déjà stockées Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, a déclaré, hier, lors d’une conférence de presse organisée suite à son intervention devant les cadres de son département, qu’il a été opéré le stockage de 30.000 tonnes de pommes de terre, depuis la mise en œuvre du système de régulation des produits agricoles de large consommation (SYRPALAC). Le prix de la pomme de terre sur le marché national, après le lancement de ce système a connu une augmentation de 3 à 5 DA/Kg, «démontrant ainsi l’efficacité de l’intervention de l’Etat dans ce domaine», a estimé M. Benaïssa. Au sujet du SYRPALAC, le ministère s’est lancé, le 10 juillet dernier, dans la constitution d’un stock national de 150.000 tonnes de pommes de terre destinées à la consommation. Cette mesure, première du genre, qui a été possible grâce à la contribution d’opérateurs privés et publics, permettra aux autorités publiques «d’intervenir en vue de résorber l’excédent de production, de protéger les revenus des agriculteurs, d’approvisionner le marché, à des périodes précises, avec les quantités stockées et préserver le pouvoir d’achat», a précisé le ministre. Le prix référentiel d’intervention a été fixé à 20 DA/kg comme base de calcul des opérations effectuées entre le ministère de l’Agriculture. Dans le même ordre d’idées, le ministre a indiqué la signature prochaine de contrats de performance avec les différentes wilayas du pays. Ces wilayas devraient s’engager à développer leur production agricole proportionnellement aux moyens mis à leur disposition. L’examen du contenu de ces contrats est prévu dans les prochaines semaines, a-t-il indiqué expliquant que l’opération devrait s’achever à la fin de l’année en cours. Cette démarche vise à améliorer la performance des collectivités locales dans le secteur agricole, a-t-il encore annoncé. «Nous voulons mettre à contribution les communes et les daïras dans le développement du secteur de l’agriculture et du développement rural à travers la réalisation et l’intensification des projets de proximité et la levée de tous les obstacles rencontrés», a affirmé Benaïssa. «Les autorités aspirent à davantage de complémentarité dans leurs activités, à travers la finalisation de ces contrats et l’association de tous les acteurs concernés afin de relancer le secteur de l’agriculture et du développement rural», explique à cet égard, le membre du gouvernement Ouyahia. Dans la pratique, le ministère de l’agriculture aura à mettre en œuvre des contrats de performance par wilaya durant la période s’étalant de 2009 à 2013. Ces contrats concernent aussi bien le secteur de l’agriculture que celui du développement rural. «Les directions des services agricoles devront rendre des comptes sur l’évolution du taux de croissance de la production agricole, de la valeur des productions et de la productivité». S’agissant du développement rural, les organismes locaux devront faire leurs preuves à travers le nombre de Projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI), l’augmentation du potentiel productif (nombre d’hectares mis en valeur) et la protection des ressources naturelles (nombre d’hectares protégés). D’autres indicateurs d’évaluation ont été retenus pour jauger le travail des responsables de wilaya. Il s’agit du nombre d’emplois créés, du renforcement des activités de l’économie rurale par la valorisation des produits du terroir et la diversification des activités économiques en milieux steppique, oasien et en montagne. Mais l’enjeu principal de cette stratégie reste le degré de stabilisation des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie. Le ministère a également établi des programmes spécifiques d’intensification qui visent à améliorer la production de certains produits agricoles de large consommation, dont les céréales, les légumes secs, le lait, les viandes et les huiles. La finalité de ce dispositif est d’augmenter les rendements de ces produits en maîtrisant les moyens d’irrigation d’appoint et l’économie de l’eau. S.I.
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