50 cas de jets de pierres au passage des trains

La SNTF enregistre 128 millions de dinars de pertes en 12 ans Les voyageurs qui ont l’habitude de prendre le train pour les longs déplacements ont fini par s’habituer aux pluies de pierres qui s’abattent de temps en temps sur les wagons au niveau de certains endroits du trajet. Le phénomène est devenu fréquent et les usagers prudents prennent la précaution de se mettre à l’abri lors de la traversée de certains villages. En effet, environ 50 cas de jets de pierres sur les trains en marche ont été enregistrés depuis le début de cette année par la direction régionale ouest de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF). Ceci a engendré immanquablement des pertes non négligeables pour la société, apprend-on auprès de son responsable du département des infrastructures de base qui ajoutera «Ces actes de dégradations perpétrés par des individus au passage des trains coûtent à la société des pertes financières assez importantes, puisque le remplacement d’une seule vitre cassée d’un wagon est estimé à 9.000 dinars. De plus, des vols de panneaux de circulation des trains ainsi que des tronçons de rail, enregistrés au cours des 12 dernières années, ont coûté à la SNTF environ 128 millions de dinars». En marge de ce problème, notre interlocuteur indique que dans le cadre du développement de ce secteur, des projets sont en cours d’étude, notamment pour l’aménagement de gares au niveau de la région oranaise, et précise qu’ils seront lancés vers le début de l’année 2007. Toujours dans ce cadre, il ajoute que l’acquisition d’un premier quota d’une vingtaine des voitures, est prévue à partir du mois d’avril prochain. Ces voitures seront injectées dans plusieurs lignes, entre autres celles d’Oran-Alger, Mohammadia - Béchar et Relizane-Tiaret. Lors de cet entretien, on apprend également que le projet de protection des passages à niveau, entamé il y a plus de 4 ans, vient d’être relancé il y a un mois déjà. Ce dernier, dont le taux d’avancement est estimé à 70%, vise l’élimination des points noirs de la circulation ferroviaire, à l’exemple du passage à niveau de la commune d’Es-Senia qui constituait un danger autant pour les automobilistes que pour les piétons.