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lengende et historique de Béni Abbès suite 5


unanimement écouté. Au cours du 11° Siècle, il distes un jours à la Djemaa une suite de conseils, vér
Suite...(5)
Les Ababsa furent toujours fidèles à cette politique ; ils en sont fiers et prétendent que c’est à elle que Béni Abbès, qui comptait que quarante habitant et éveillait maintes convoitises, dut de survivre aux attaques de ses puissants voisins. Protégés qu’ils étaient par Dieu et les saints, leurs intrigues dirent chaque fois naitre le désacord dabs le camps de leurs assaillants.
Depuis cette époque jusqu’à notre arrivée, l’histoire de Béni Abbès ne comporte plus qu’une longue succession d’expéditions guerrières. Les Ababasa de féfendent contre Doui Menia, Ghenanena, Glaouia (béraber, habitants d’Igli), Ouled Djerir. On verra meme arriver, déscendant vers le Touat, le Marabout Bou Amama et son cousin SLIMAN BEN KADDOUR. On le reçoit et on lui donne tout ce qu’il éxige, si bien qu’il poursuit son voyage en épargnant le pays. Entre deux attaques, la prospérité renait. Les Ghenanemas qui ont des interets dans le pays, où ils possèdent des jardins, aident le plus souvent les Ababsa à se défaire de leurs adversaires.
En réalités, si Béni Abbès a résisté à tant d’attaques c’est qu’aucune d’elles ne fut sérieuses. Lorsqu’un rezou était signalé (et ceci se produisait de préférence à l’époque de la moisson ou de la cueillette des dattes) les habitants se réfugiaient précupitamment dans leur ksar et s’y barricadaient. Ce ksar situé au milieu de la palmeraie aux nombreux jardins ceints de murs, lui-meme protégé par l’obscurité qui y règne, ne fut jamais pris d’assaut. Les Ababsa attribuent ces échecs des attaquants à trois vieux fusils qu’ils affublent du nom pompeux de « canons » et qu’ils déchargent sur les ennemis du haut du ksar.
Il est plus logique de penser que les razieurs sachant meurs victimes enfermés dans le ksar, pillaient en toute quiétude récoltes de dattes ou de céréales, emmenaient bestiaux et esclaves retardataires et que, satusfaits, ils n’essayèrent jamais sérieusement de s’emparer du ksar meme. Une telle opération n’avait aucun intéret matériel, elle risquait de leur occasionner des pertes et il ne fallait surtout pas massacrer les Ababsa, sous peinde de voir dépérir la belle palmeraie, source de revenus appréciables.
Vers la fin du 13° siècle de l’hégire, les habitants de la petite palmeraie de Ouarourout (7 km, Nord de Béni-Abbès), ruinés par les nombreux rezous, se réfugient, à Béni-A bbès où ils fondent aupied de l’ancien ksar des Ouled Mahdi, le ksar dit de Ouarourout.
Nous nous souvenons que Ghenanema et Ababsa avaient fini par s’entendre, les premiers ayabt des jardins mais aucune demeure dans ce Béni Abbès qu’ils s’étaient engagés à défendre contre toutes attaques, Or, il advenait trop souvent que ces défenseurs fyaient à l’approche des assaillants. Pour obvier à cette carence, les Ababsa les mirent en demeure d’habiter Béni-Abbès, faute de quoi ils demabderaient aide et protection aux Deoui Ménia. Pour éviter toute contestation ultérieure les Ababsa eux memes construiraient le nouveau ksar qui lui appartiendrait. Le caid ALLA des Ghenanema, fut obligé d’accepter et c’est ainsi que fut bati en 1302 de l’hégire, à l’extremité Sud de la gara de Sidi Mohamed ben Abbou, le petit ksar de Ksiba (la petite Kasba) qui domine la séguia.




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