settaf

lengende et historique de Béni Abbès suite 4



itable charte des Ababsa. Potitique de peur et d’opportunité ; qu’on en juge : « ayaez des rapports cordiaux avec tout le monde ; faite le bien meme à vos adversaires. Laissez dire. Soyez bon meme avec les opprésseurs, Armez-vous de patience. Ne soutenez jamais une tribu contre une autre, mais tachez de les dissocier. Ne recherchez pas les avantages aiilicites qui ne rapportent que l’animosité. Ne laissez pas vivre d’étranger dans le ksar, afin d’éviter l’espionnage, N’envenimer pas les querelles. Suivez les préceptes de la religion »
Suite...(4)
Longtemps après, un voyageur du Touat, Moussa Ben Ali, s’installe à Béni Abbès où il épouse une famme des Ouled Mehdi. Les Ababsa et les Ghenanema se sont alors reconciliés et les premiers ont meme donné au seconds des terres à cultiver, mais à la condition expresse qu’ils ne séjournent ni ne batissent à Béni Abbès. Les Ghenanema, razieurs nés, poussent dans leurs expéditions vers le Touat et le litoral atlantique. Au cours d’une de ces lointaines ra zias dans le Sahel, ils pillent les Ida ou Bellal, pressent 20 chameaux, tuent plusieurs hommes et reviennent dans la Saoura où ils sont joyeusement accueillis dans l’Erg el Atchan. Mais, parmis les morts des Ida Bellal, se trouve un certain ALI OU BELLAL, homme très riche et vénéré. Son frère AHMED BELLAL jure de détruire entièrement la tribu des Ghenanema . Suivant la coutume, il suspend un lambeau de ghrara, devant le poitrail de son cheval pour demander aide et assistance. Ainsi équipé, il parcourt le Sahel, réunit 9.000 hommes des tribus Ida ou Bellal, Reguibat, Arib et Tadjakant et se dirige vers la Saoura. Les Ghenanema avertis fuient, les uns dans le Grand Erg, les autres à Béni Abbès où ils se réugient dan le ksar. AHMED BELLAL, avec sa harka atteint la Saoura à hauteur d’El Ghaba, il n’y trouve « que des chouettes » ; alors, remontant vers Béni Abbès, il fait couper, chemin faisant, tous les palmier, donnant à ses hommes une prime de un douro par arbre abattu. Il arrive à Béni Abbès. Que peuvent faire quelques habitants paisibles contre 9.000 guerriers ØŸ La djemaa, parmi laquelle SI TALEB BEN ABDESSALAM , dils di taleb, et AHMED BEN RAHO, caid du pays, va à la rencontre de AHMED BELLAL, lui souhaite la bienenue et lui offre le lait et les dattes. Celui_ci est tout disposéà les épargner pourvu que lui soient remis les Ghenanema ré »fugiés dans le ksar et que leurs jardins lui soient désignés, faute de quoi il détruira le pays. Les Ababsa jurent qu’aucun Ghenanema n’est chez eux et qu’aucun palmier ne leur appartient. C’est alors que AHMED BELLAL entre dans une violente colère et projette à la face de ceux qui l’entourent le lait qu’on vient lui offrir. La djemaa se retire dans le ksar et AHMED BELLAL ordonne de commencer la destruction systématiqu. Celle-ci débute au lieu di Tamesouft. Plus de mille palmiers sont déjà à terre lorsqu’un désacord surgit entre les différentes tribus de la harka. Deux partis s’opposent : L’un deux veut tout détruire, l’autre au contraire reproche à son chef d’avoir dispersé, comme il l’a fait, le lait de ka bienvenus, geste qui ne peut qu’etre mal jugé par Dieu. Ce second parti, demande que cesse le massacre. Les Ababsa se rangent de son cote, un combat a lieu. AHMED BELLAL est battu et s’enfuit.
Cet épisode date du 10° siècle de l’égire et c’est de ce fait d’armes que Béni Abbès, qui s’est tiré sans grans dommages d’une telle situation, passe pour etre placée sous la protection de Dieu et des saints.
La prospérité une fois de plus renait, Ababsa et Ghenanema vivent en bons termes. TAIED BEN ABDESSELAM, qui est fort vieux et mourra bientot à Abadla, où il est enterré, et un homme una



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