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légende et historique de béni-abbès



Suite...(3)
Les ghenanma entendent bientot parler de Béni Abbès et prennent l’habitude d’y venir chaque année, au moment où les dattes sont mures, tandis que les Ababsa (habitants de Béni Abbès leur rendent visites à l’époque de la moisson. Ces bonnes relations sont de courte durée, les Ghenanemas ne s’embarassent pas de scrupules et profitent de l’hospitalités qui leur est offerte pour commetr maints méfaits. Les Ababsas se lasent et en appellent au Sultant du Maroc, Moulay Slimane, par l’intermédiaire de sont représentant au Tafilalet. Un détachement de Doui Menia (tribu nomade du Tafilalet) vient, sur l’ordre du Sultan, procéder à une enquete. Les Ghenanemas, mis au courant, se rendent à sa rencontre, le rejoignent à Bouhelas, entre Igli et Abadla, et l’exterminent. Les Doui Menia, les Doui Ménia furieux forment alors une harka omportante, reviennent dans la vallée du Guir, prennent contact avec les Ghenanemas, au lieu dit Maader el Ghenanemas, et les écrasent. Un faible noyau en réchappe qui se réfugie dans le Grand Erg.
Séduits par la fertilité de l’endroit, les Doui Menia ne retournent pas au Tafilalet et s’installent définitivement sur les rives de l’oued Guir. Les Ghenanemas en seront réduits une fois de plus à chasser les Hamyan vers le Nord, ils occupent la vallée,de l’oued Goumi.
Doui Ménia dans l’oued Guir, Ghenanemas dans l’oued Goumi, une suite ininterrompus de rezou et de contre-rezou va commencer, tandis que Doui Beni Abbès vit dans une paix de plus en plus prospère. Les échanges s’accroissent entre les puissants Doui Ménia et les Ababsa, ceux-là venant chanrger des caravanes de dattes contre les céréales, les moutons, la laine et le beurre de l’oued Guir. Les Ghenanemas moins forts depuis leur sanglante défaite, ne les attaquent pas de front, mais dissimulés dans l’Erg, Ils guettent patiemment ces caravanes qui vont et viennent dans la vallée de la Saoura, les pillent sans merci et finissent par les rendre impossibles. Ils viennent alors à Béni Abbès chaque automne, commettent de grands dégats da la récolte de dattes et briment la population. Ils vont meme jusqu’à essayer de supplanter les Ababsa à Béni-Abbès et, pour ce faire, entreprennent la construction d’un ksar aux abords de la palmeraie, sur la rive gauche de l’Oued saoura, au lieu dit Taourirt (8° siècle de l’hégire).Pour s’en débarasser, les Ababsa ont à nouveau recours au Sultant du Maroc. Un makhzen quitte Fés, passe par le Tafilalet, où un marabout, Si MOHAMED BEN ABDESSELAM, se joint à lui pour enseigner le Coran dans la Saoura, et arrivé à Béni Abbès. Il en chasse les Ghenanema et rase leur nouveau Ksar. Ceux-ci fuient et se séparent en deux groupes dont l’un retourne dans l’oued Goumi tandis que le second, descendant la vallée de la Saoura, va se fixer dans El Ghaba (la foret), cette longue palmeraie qui compren actuellement cinq ksour : El Ouata, El Maja, Boukhlouf, Ammès, Bouhadid. Une longue ère de prospérité revient.
Après bien des années, un makhzen du Sultan sera encore nécessaire à Béni Abbès lorsque les Ghenanema s’opposeront à la construction d’un nouveau ksar.
SI MOHAMED BEN ABDESSELAM prétend que les deux ksour qui existent alors sont insuffisants pour la défense des Ababsa et qu’il est préférable d’en batir un dans la palmeraie meme. On accepte la proposition du marabout, mais en hésite sur le choix d’un emplacement. Le baton du saint homme tranchera. Lancé du haut de la gara pendant une nuit noire et transporté par la baraka, il sa tomber au milieu de la palmera, ou en le retrouve dan le jardin du caid. Celui-ci fait don du terrain ainsi désigné. Dès l’arrivée des 40 cavalierss du Sultant, les remparts sont élevés et entourés d’un profond fossé, quatre tours d’angle serviront aux guetteurs. Dans cette enceinte, on creuse un puit et on batit la mosquée, après quoi chaque habitant y elève sa demeure




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