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lengende et historique de Béni Abbès suite 2




Suite...(2)
et SIDI OTHMANE, qui tous deux, avaient fait le voeu de visiter la tombe de leur père, ils quittèrent donc l’Egypte en direction du Maghred. N’arrivant pas à découvrir le but de leur pieux pélerinage, ils se séparèrent. Le premier d’entre euxa sa tombe à Igli, le second a la sienne à Timmoun. Telle est la légende de la naissance de la souurce de Béni Abbès, que les Indigènes appellenet la Séguia.
Quarante ans après la mort de SIDI OTHMANE, dans la lointaire Séguit et Hamra (2) un certain El Mahdi Ben Youssef, de la tribu des Beni Abbès (3) est expulsé à la suite d’un crime. Il part à l’aventure avec sa famille, ses esclaves et des troupeux, et arrive un jour près de la source qui aavait jailli sous le baton d’El GHERIB. Le pays n’est plus un désert car, sous l’action bienfaisante , de l’eau, la végétation, elle aussi, à jailli et la vallée est envahie par des roseaux des paturages et des arbres. Aucune trace d’humains. Alors l’éxilé s’installe ; il travaille durant une année, puis, laissant là sa famille il part avec l’un de ses esclaves vers l’oued Draa pour en ramener des plants de palmiers. Il revient accompagné d’un nommé ALI BEN Moumem de la tribu des Arib (nomades du Draa). Ils plantent les premiers palmiers de la région ; ALI BEN MOUMEN épouse la fille d’EL MAHDI ; une ère de prospérité s’ouvre, dont les échos parviedront jusqu’à Figuig.
C’est de Figuig, et plus particulièrement du ksar d’El Maiz, que part SIDI ALI BEN YAHIA, avec toute sa famille et ses esclaves, dont l’un se nomme KHALFI. La place ne manque pas à Béni Abbès ; aussi sont-ils reçus par les premiers habitants et se mettent-ils au travail avec eux. Ali Ben Yahia est réputé homme de bon conseil et expert dans les choses de la culture. La palmeraie gagne du terrain grace à de nouveaux djebbar que l’on va chercher dans la région de l’oued Draa et à Figuig. Leur forture s’accroit.
Jusqu’à cette époque, ces gens ont habité des zeribas Ali Ben Yahia, hanté part les convoitises que va faire ce nis de verdure, a tot fait de convaincre ses compagnons de la nécessité de construire un ksar. Les oulad Mahdi préférant vivre à l’écart, on batira deux ksour.Tous deux sont édifiés sur la gara dite actuellement de SIDI MOHAMED BEN ABBOU, gara qui domine la vallée sur sa rive droite : celui des Oulad Mahdi à l’extrémité nord du plateau, l’autre à 500 ètres environ plus au Sud. De nos jours, au niveau de la piscine et accroche au flan de la gara, un pas de mur creusé d’une niche persiste encore. Ce serait, au dire des Indigènes, un mihrab ( a) dernier vestige du second de ces ksour.
Béni Abbès compte alors cinq familles dont les chefs sont : Si Moulay Ahmed Ben Ali et Raho Ben Ali fils de Sidi Ali Ben Yahia, Youssef et Said, fils d’El Mahdi Ben Youssef et Mohamed Fil de Ali Ben Moumen.
Le pays vécu fort longtemps dans la paix et la prospérité, c’est à dire jusqu’à l’avénement d’un certain Bou Afia, originaire de Marrakech, qui se révolta contre l’autorité du Sultan du Maroc. Bou Afia est un despote. Son autorité n’est pas accepté sant heurts et certains préfèrent la fuite à la soumission. Parmi ceux-ci se trouve la tribu des Ghenanema, nommades du Sud marocain, qui viennent se réfugier dans la vallée de l’oued Guir. Cette vallée était près de Taghit, dans l’oued Goumi.






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