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lengende et historique de Béni Abbès suite 6


L’occopation En 1900, antérieurement donc à la prise de Colomb-Béchar, nos troupes avait occupé la vallée de la Zouzfana et crée les postes de Taghit et Igli.

Suite...(6)
Le commandement à Béni Abbès est alors exercé par un caid nommé par le Sultant du Maroc. Celui-ci n’à guère d’une influence religieuse, en sa qualité de descendant du prophète (chérif) et la région de la Saoura est englobe dans le bled es siba (le pays de l’insoumission).Ne se souciant que de percevoir tant bien que mal les impots, sans assurer la sécurité de ses sujets, son autorité est bien mince. Doui Menia et Oulad Djerir razient sans cesse Béni Abbès et la région de l’oued Saoura, nos convois eux-memes ne sont pas épargnés. Il faut y remédier. On envisage donc, d’une part, le transfert du gros des forces d’Igli à Béni-Abbès et, d’autre part, l’occupation de Colom-Béchar.
Cette deuxième partie du programme est ajournée. Par contre, une colonne, sous les ordres du Colonel Billet, comprenant un bataillon du 2° Régiment de Tirailleurs, une compagnie du Bataillon d’Afrique, une section de montagne, un demi-peleton de Spahis, les services, une ambulance sanitaire et 1.900 chameaux, se dirige d’Igli sur Béni Abb-ès, où elle pénètre sans résistance, le 1er mars 1901. Le Général Risbourg y arrive le 2 mars. Pas un coup de feu n’a été tiré.
Une colonne mobile descent la vallée de la Saoura, reçoit la soumission de tous les Ksours er la jonction avec les troupes du Touat-Gourara (Général SERVIERE) se fait à Ksabi, le 12 avril 1901.
Ainsi Béni Abbès et la vallée de la Saoura étaient occupés et par le protocole franco-ùarocain du 29 juillet 1901, le Sultan du Maroc reconnait notre souveraineté sur les Doui Ménia et les Oulad Djerir. Il est , bien entendu, uincapable d’imposer à ces tribus ,omades l’observance des clauses du protocole edt les sjiouch continuront leurs méfaits, nous poussant à créer, en 1904, à Béni Abbèsla Compagnie saharienne de la Saoura. Des détachedments de cette Compagnie pourront dès lorstout en pacifiant le pays, pousser des reconnaissances vers l’Ouest et le Nord : oued Daoura (Tafilalet). Oued Guir, Tabelbala, Hassi Sobti, Erg Iguidi, etc... Les Djiouch s’espaceront alors pour disparaitre complètement lorsque, le Djebel Sagho soumis, le bled es siba sera entièrement sous notre domination (1934).




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