Mascara - ACTUALITES

Le RCD dénonce "une politique liberticide et antisociale



Le parti présidé par Mohcine Belabbas note que "la brutalité de ces mesures antisociales est soutenue par un dispositif implacable de répression policière et judiciaire qui étouffe toute vie publique, politique, syndicale ou associative".La plupart des problèmes auxquels sont confrontés aujourd'hui les Algériens sont la conséquence de la politique "liberticide" et "antisociale" adoptée par le pouvoir en place au lendemain de la révolution du mouvement pacifique de février 2019. C'est là, en gros, le constat dressé par le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) au sortir de sa réunion mensuelle ordinaire tenue vendredi au siège national du parti.
"Le SN du parti constate avec une grande inquiétude la poursuite de la dégradation effrénée du pouvoir d'achat et des conditions de vie de l'ensemble des salariés et la descente aux enfers des catégories sociales les plus fragiles. Aucun produit ou service n'échappe à une hausse de prix", s'est inquiété le parti présidé par Mohcine Belabbas, estimant que la "politique antisociale pilotée par le gouvernement" a pour objectif d'"en finir de la manière la plus brutale avec la subvention des produits de base".
Plus grave encore, aux yeux du RCD, la brutalité de ces mesures antisociales est soutenue par "un dispositif implacable de répression policière et judiciaire" qui "étouffe toute vie publique, politique, syndicale ou associative", provoquant, du coup, "une amplification dangereuse du chômage, une recrudescence alarmante de la 'harga' et une insécurité grandissante dans le pays".
"Devant cette détresse et les interrogations légitimes des citoyens, le pouvoir braque ses médias sur des supposés ennemis à abattre et multiplie la recherche de boucs émissaires pour justifier son entêtement à poursuivre une politique fondée sur la spoliation de la souveraineté du peuple et la mainmise sur les richesses du pays", a dénoncé le RCD.
Et à celui-ci de faire le reproche au "noyau du système politique" d'avoir fait "le choix inique de se recomposer en vase clos" plutôt que de "cultiver cette formidable énergie du mouvement révolutionnaire pacifique de février 2019 au profit du pays, aider à son développement et concrétiser les aspirations des populations à l'universalité". Résultats des courses, le pays a, à sa tête, a estimé le RCD, "un régime liberticide et répressif au plan interne et un pouvoir non légitime, faible et non crédible, aux yeux des partenaires du pays".
Commentant le processus électoral lancé par les autorités à la fin 2019, le parti de Mohcine Belabbas a estimé que son "rejet salutaire" par "l'écrasante majorité des Algériens" a miné "l'ensemble de la démarche de reprise en main autoritaire du pays par le système".
Quid des élections locales du 27 novembre prochain ' "Une démarche de recrutement de personnels pilotée par l'agence de Charfi", a ironisé le RCD, qui n'a pas manqué de lancer une pique au FFS et au MSP qui, aujourd'hui, "ruent dans les brancards pour dénoncer les irrégularités", alors qu'ils "savent à l'avance que l'arbitre dans cette mascarade, comme dans les précédentes, n'est pas le corps électoral mais l'administration qui agit en amont déjà".
Présentant l'élargissement des dispositions de l'article 87 bis du code pénal comme "une menace directe pour les activités politiques les plus banales", le RCD a vu dans la dissolution du RAJ et les menaces de dissolution pesant sur des partis d'opposition comme des "avertissements pour les organisations syndicales".
Sur le même registre d'atteinte aux libertés, le RCD a vigoureusement dénoncé "l'acharnement répressif et la traque judiciaire inacceptables" dont sont victimes nombre de ses militants et cadres, comme Atmane Mazouz, secrétaire national à la communication, avant d'annoncer le lancement d'"une initiative judiciaire contre tous ceux qui se sont rendus complices dans cette opération d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques".

Arab C.
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