Mascara - ACTUALITES

Le RCD dénonce la politique du gouvernement




? Parallèlement aux préparatifs de son sixième congrès, les difficultés sur le front social et les solutions proposées par le gouvernement ont été au menu de la réunion mensuelle ordinaire du secrétariat national du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), tenue le 22 octobre 2021 à Alger.D'emblée, ou en préambule à d'autres critiques plus véhémentes, le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion s'attaque «avec une grande inquiétude» à la dégradation effrénée du pouvoir d'achat et des conditions de vie de l'ensemble des salariés. Considérant qu'il s'agit d'une politique antisociale pilotée par le gouvernement dont l'objectif est d'en finir de la manière la plus brutale avec la subvention des produits de base.
Et les dernières mesures engagées par le gouvernement dans la lutte contre la spéculation sont jugées populistes et ne sont destinées qu'à cacher une orientation inscrite dans le programme de l'Exécutif, consistant en la dévaluation rampante et continue du dinar et l'étranglement de l'approvisionnement en intrants de production pour juguler le déficit de la balance commerciale.
Selon les termes du communiqué, cette politique du gouvernement, qui s'articule sur la dépréciation de la monnaie et la rareté des produits, organise précisément les hausses des prix et, de fait, la spéculation. Ce «constat» fait, le RCD revient dans son communiqué sur l'accompagnement de cette politique par un «dispositif implacable de répression policière et judiciaire», qui «étouffe toute vie publique, politique, syndicale ou associative et provoque une amplification dangereuse du chômage, une recrudescence alarmante de la harga et une insécurité grandissante dans le pays», selon le communiqué. Même la diplomatie algérienne, dont le retour avec force sur la scène internationale est souligné par de nombreux observateurs, n'est pas épargnée par les critiques du RCD, qui focalise sa vision de la situation sur «une décennie d'effacement sur la scène internationale, le déclin de son rang dans les hydrocarbures et un retard abyssal dans la révolution numérique». Le RCD, qui a annoncé sa non-participation aux prochaines élections, qualifie de «pseudo-processus électoral», initié le 12 décembre 2019. Considérant que «ce qui fait office, aujourd'hui, d'élections locales est vite réduit à une démarche de recrutement de personnels». Non sans tomber à bras raccourcis sur ceux qui ont dénoncé ces derniers jours des irrégularités, et qui «savent d'avance que l'arbitre dans cette mascarade, comme dans les précédentes, n'est pas le corps électoral mais l'administration qui agit en amont déjà», soulignent les termes du communiqué. Et pour conclure, le communiqué du RCD a dénoncé «l'acharnement répressif et la traque judiciaire inacceptables contre des militants cadres du RCD», notamment à Tamanrasset et Bordj Bou Arréridj. Poursuivant dans cette optique, le RCD considère comme «une violation flagrante de la loi», la «cabale judiciaire honteuse» contre Atmane Mazouz, secrétaire national à la communication. «Le parti prendra les mesures nécessaires en vue de son accompagnement dans une initiative judiciaire contre tous ceux qui se sont rendus complices dans cette opération d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques», prévient-on. Ajoutant que «cette politique qui pousse les citoyens dans leurs derniers retranchements est dangereuse pour le pays».
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