A la veille de l’installation de l’APC d’Amizour

Le véhicule du maire élu partiellement incendié Salem Mameri, maire réélu à l’APC d’Amizour, commune située à 20 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bejaia, a qualifié, hier, d’»acte criminel» l’incendie jeudi passé de son véhicule, écartant de fait la piste de la faille mécanique. Le nouveau locataire du siège de l’APC d’Amizour s’appuie sur les déclarations d’un témoin oculaire qui aurait vu des flammes dirigées vers le véhicule pour l’incendier volontairement. «Une plainte contre «X» a été ainsi déposée auprès de la sûreté de daïra de cette localité pour éclaircir cette affaire», a-t-il ajouté. Les faits remontent à jeudi dernier vers 10 heures. Un feu d’origine inconnue a touché partiellement un véhicule léger de type Renault Mégane que conduit le maire, réélu lors de ces dernières élections locales sur la liste «Fidélité». Le véhicule en question était garé au moment des faits en face de la cité 154-Logements de la ville d’Amizour. Et alors que le conducteur -le nouveau maire- se trouvait à quelques mètres dans un café, le véhicule a failli se transformer en cendres n’était l’intervention des riverains de cette cité et des agents de l’ordre qui ont pu étouffer les flammes. Beaucoup de questions se posent autour de ces faits et l’on s’interroge s’il s’agit d’un simple accident de défaillance mécanique ou d’un acte prémédité, en temps de post-élection. Surtout lorsqu’on sait la rivalité qui a caractérisé le scrutin dans cette commune connue pour être le bastion de la révolte en basse kabylie. Alors acte criminel ou accident? L’enquête ouverte à cet effet le déterminera à coup sûr.   Ali Karimou