Algérie - Arts et Cultures Divers


Yemma Melbou.
Melbou petite commune de la wilaya de Bejaia se trouve entre Bejaia et Jijel. Une légende avec toutes les facettes extraordinaires que comporte le féerique est racontée par les habitants de Melbou.
Ainsi, Melbou serait une femme d’origine viking… Ce peuple des pays du nord de l’Europe, en Norvège, Suède et Danemark… Venue de si loin à la tête d’une embarcation sur la côte algérienne peut-être en expédition.
L’embarcation se serait échouée en pleine mer et Melbou la Scandinave se retrouva il y a des siècles de cela dans la région bougiotte pour instruire et prodiguer des conseils aux habitants du hameau. Après sa mort, le village a pris le nom de « Yemma Melbou ».

Selon les anciens habitants du village, Melbou était une source de richesses pour les constructeurs de bateaux, car elle disposait d’une forêt dense, riche en bois.
Une autre version dit que Yemma Melbou était d’origine espagnole , ses dons de guérisseuse et son savoir, après être conduite par le hasard en cette partie de la Kabylie, lui valurent d’être adoptée et respectée pour être ensuite élevée au rang de sainte et protectrice de Melbou .
Une légende locale plus proche de nous raconte qu’en mai 1945, lorsque les villageois s’étaient rassemblés sur la plage de Melbou pour échapper aux troupes françaises, ils furent sauvés par l’apparition d’une vieille femme sur les rochers. Depuis lors on vénère naïvement le lieu appelé Takhalouit-El-Marsa (« La sainte ermite du port »).
http://www.horizons-dz.com/societe/2018.html Le 22 September 2009 12:00:00 par L. N.

La malédiction de Sidi En-Nacer Suivante >>>

En l’an de grâce de 1666, dans le village Ben Bouta dans la région de Djelfa, vivait alors, Sidi En-Nacer, homme pieux et proche de Dieu pour sa ferveur et les bienfaits qu’il prodiguait autour de lui. L’homme si inspiré, était tout de même fait comme tous les êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts. Le saint homme avait un ressentiment envers Ali Ben Bellag, fils du cheikh d’un autre village voisin, pour l’amour qu’il nourrissait pour la fille de Sidi En-Nacer, Djohra.
Le cheikh de Ben Bouta avait promis la main de sa fille Djohra à un jeune homme de son ksar, Saïd Ben Bouzahar. Le jour des noces de Djohra et de Saïd, Ali Ben Bellag fit irruption dans la chambre nuptiale et ravit la jeune mariée. Rattrapé par les habitants du Ksar, Ali préfère tuer Djohra et se donner la mort que de ne pas vivre avec la femme aimée. Sidi En-Nacer désespéré devant la perte tragique de sa fille se vengea envers le ksar des Ben Bellag en les maudissant. Ainsi, il prit une poignée de sable dans le creux de sa main et souffla dessus en levant les yeux au ciel :
«Que Dieu disperse les habitants de Kasbet ben Fetah comme mon souffle a dispersé ces grains de sable.» Ainsi fut dit, ainsi fut fait, les habitants de Kasbet Ben Fetah ont été au moment même emportés dans une sorte de tourbillon qui les éloigna brusquement de leur lieu d’origine pour les disperser en un autre ksar appelé depuis, Ghadamès. Le nom de ce ksar viendrait du fait que les proscrits par la malédiction étaient en train de souper (el Ghda) et que l’anathème fut prononcé le soir (Amès) d’où Ghadamès.
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