Vingt centrales solaires installées d'ici la fin 2014

« Un coup d'accélérateur sera donné pour mieux faire avancer ce programme », a affirmé le ministre de l'Energie Youcef Yousfi, lors d'une visite de travail effectuée jeudi dernier à Ghardaïa. « Nous allons accélérer l'application de ce programme à travers l'installation, cette année, d'une vingtaine de centrales solaires d'une puissance globale de pré de 400 mégawatts. Nous espérons qu'une bonne partie de ces centrales soit opérationnelle d'ici la fin de l'année en cours », a ajouté le ministre. Après le lancement de la première station hybride à Hassi R'mel, de la centrale éolienne à Adrar, le ministre a procédé jeudi à l'inauguration de la centrale pilote de panneaux photovoltaïques de 1.100 kilowatts à Ghardaïa. « C'est une centrale 100% photovoltaïque qui transforme directement l'énergie solaire en électricité », a souligné Yousfi. Cette centrale est destinée à « étudier le comportement et le rendement de chaque technologie dans des conditions climatiques extrêmes pour connaître sa résistance à la chaleur, aux vents de sable, aux poussières et autres. Ce qui va permettre la détermination de la meilleure technologie à développer », a expliqué le ministre. Outre la généralisation de la meilleure technologie dans toutes les régions sahariennes, l'autre objectif recherché, à travers cette centrale, est de savoir « quel est type d'usine le mieux adapté pour construire les panneaux solaires en Algérie ». Une équipe de chercheurs, d'universitaires et d'experts de Sonelgaz est associée à ce programme « ans la mesure où l'objectif ultime est celui de réduire les coûts d'exploitation ». Cela passe inévitablement par « l'utilisation de la meilleure technologie et la fabrication locale des équipements ».N. B.Carburants Un centre de stockage de 300.000 m3 pour le sudUne étude est actuellement en cours pour déterminer quel sera l'ouvrage de stockage de carburants qui sera installé à Oued Nechou. « On va voir si ce sera une raffinerie ou un centre de stockage de carburant. C'est la disponibilité de l'eau qui décidera de la nature de ce projet », a indiqué le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi lors de sa visite de travail à Ghardaïa. « Ce qui est certain, c'est qu'il y aura un grand centre de stockage stratégique d'une capacité de 300.000 m3 pour couvrir les besoins de la région et de plusieurs wilayas du sud », a-t-il ajouté.N. B.exploitation du gaz de schiste C'est une question de sécurisation énergétiqueInterrogé sur les arguments avancés pour défendre l'exploitation de gaz de schiste face à la résistance constatée chez les habitants des régions du sud, le ministre de l'Energie a appelé ces populations à « regarder l'intérêt du pays à long terme et à penser aux moyens d'assurer la sécurité énergétique à nos enfants et nos petits-enfants ». Selon lui, le gouvernement est déterminé à « mobiliser l'ensemble des moyens et ressources disponibles dont le soleil, le vent, le gaz naturel, et même l'exploitation du charbon si cela s'avérait nécessaire ». Actuellement, il est question d'étudier « les techniques d'extraction des hydrocarbures des roches en vue de les exploiter pour la prospérité de la nation algérienne », a précisé Youcef Yousfi.N. B.énergies nouvelles et renouvelables Un séminaire à GhardaïaLa troisième édition du séminaire sur les énergies nouvelles et renouvelables est prévue les 13 et 14 octobre prochain à Ghardaïa, a affirmé Djaffar, directeur de l'unité de recherche appliquée aux énergies renouvelables. Ce rendez-vous, qui sera dédié à l'évolution de l'exploitation de ces énergies, sera marqué par la participation des experts nationaux et étrangers.N. B.à propos de l'emploi au sud « Il faut être raisonnable »« Sonatrach n'a pas la capacité d'employer 38 millions d'Algériens », a déclaré le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Ghardaïa. Interrogé sur le problème de l'emploi dans la région, il a estimé qu'il faut être raisonnable. « Celui qui a la compétence est le bienvenu mais il doit être formé car l'industrie des hydrocarbures représente un danger », a-t-il précisé.