Algérie

Une nouvelle crise s’annonce à l’université de Sidi Bel-Abbès



Un nouveau bras de fer CNES–rectorat Le torchon brûle de nouveau entre la section locale du CNES et le rectorat de l’université Djillali Liabes de Sidi Bel-Abbés. Réunis lundi en assemblée générale extraordinaire, les enseignants universitaires ont décidé en effet de mettre fin à la longue trêve observée de manière unilatérale par leurs représentants syndicaux et envisagent désormais des actions beaucoup plus frontales avec l’administration pour faire aboutir l’ensemble de leurs revendications. Même s’ils se sont abstenus, en cette période d’examens, de toute action d’envergure de nature à paralyser l’université, comme ce fut malheureusement le cas ces dernières années, les membres présents à cette AG n’en ont pas moins «mandaté le bureau du CNES pour organiser une journée de protestation lundi prochain» et, par cette entremise, «porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et locale que toutes les alternatives sont ouvertes au cas où les problèmes soulevés persisteraient, et seule l’administration portera alors la responsabilité de tout blocage de notre université». Dans une déclaration rendue publique lundi en fin d’après-midi, les enseignants universitaires n’ont pas manqué ainsi de revenir sur les différents points contenus dans leur plateforme de revendications, à savoir «la gestion des fonds des œuvres sociales mise au placard depuis plus d’une année, le gel des activités de la commission des œuvres sociales, le retard de paiement des tâches accessoires, celui notamment des heures complémentaires de l’exercice écoulé, l’installation des doyens et du conseil de déontologie qui se (serait) déroulée dans le secret absolu en l’absence de tout autre organe de représentation professionnelle, le règlement intérieur de l’université dont le contenu n’a toujours pas été porté à la connaissance de la communauté universitaire, l’organisation des concours de magisters marquée, (semble-t-il), par des irrégularités avérées…» Tout en appelant au boycott de l’assemblée générale des enseignants que se propose d’organiser prochainement le rectorat, en présence d’un huissier de justice, qualifiant une telle décision comme «une intrusion de l’administration dans les affaires internes des enseignants», les signataires de la déclaration ont tenu aussi à fustiger l’attitude du recteur actuel dont «l’autoritarisme, souligneront-ils, a fait qu’aucune critique ni avis contraire ne soit toléré» dans ses rapports avec les différentes parties de la composante universitaire.
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