Algérie

Un sympathisant du mouvement chiite Amal tué


Des obsèques sous haute tension à Beyrouth Des milliers de personnes ont participé, hier, aux obsèques d’un jeune chiite tué dimanche à Beyrouth en marge des manifestations de l’opposition, dans la capitale libanaise quadrillée par l’armée. La tension était très fortement perceptible après de nouveaux accrochages nocturnes. Criant «Mort à Siniora», «Le sang des chiites bouillonne», la foule a accompagné le cercueil jusqu’au cimetière de Raoudate al-Chahidaïne, dans la banlieue-sud chiite de Beyrouth, où devait être enterré Ahmad Mahmoud, un sympathisant du mouvement chiite Amal âgé de 20 ans. Les affrontements de dimanche, suivis par d’autres lundi soir, ont fait ressurgir le spectre des violences entre communautés qui avaient fait plonger le pays dans la guerre civile entre 1975 et 1990. Ils ont été suivis d’appels au calme et à l’unité de responsables politiques et religieux. «Il est interdit aux chiites de tuer des sunnites, aux sunnites de tuer des chiites, aux chrétiens de tuer des musulmans et vice-versa», a lancé lors des obsèques un haut dignitaire religieux chiite, Cheikh Abdel Amir Qabalane. Le chef druze Walid Joumblatt, un virulent anti-syrien notoire, avait lui aussi, peu avant, appelé les Libanais à rester calmes et réaffirmé que le gouvernement ne cèderait pas à la pression de la rue. 5ème journée de manifestations Des dizaines de milliers de manifestants étaient rassemblés sur les deux grandes places du centre de Beyrouth, face au palais du gouvernement, où ils participent depuis vendredi à un sit-in pour réclamer la démission du Premier ministre Fouad Siniora, soutenu par les Occidentaux. Hier, l’armée était déployée massivement dans Beyrouth, où le dispositif militaire avait encore été renforcé après les affrontements qui ont fait un mort et 13 blessés dimanche soir. Ces affrontements étaient les premiers depuis la manifestation organisée vendredi par le Hezbollah, allié à Amal et aux partisans du général chrétien Michel Aoun.


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