Algérie

Nucléaire iranien: les «Six», à Paris, discutent des sanctions à imposer




Nucléaire iranien: les «Six», à Paris, discutent des sanctions à imposer Les «Six» en charge du dossier nucléaire iranien se sont réunis, hier à Paris, pour tenter de trouver un accord sur des sanctions à imposer à Téhéran, qui refuse de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium et a mis en garde contre un «acte d’hostilité». La réunion a été convoquée en vue d’aplanir les divergences autour du texte d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU infligeant des sanctions à Téhéran. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a haussé le ton quelques heures avant la rencontre de Paris et le principal négociateur iranien sur ce dossier, Ali Larijani, a averti que «si cette résolution a pour but de stopper le programme nucléaire iranien, ça ne servira à rien».Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, s’était dit convaincu que les Six étaient prêts à «trouver un accord». Le sous-secrétaire américain Nicholas Burns s’est montré moins optimiste. La Chine a espéré de son côté que la rencontre «conduira à un règlement pacifique» de la crise. Le projet mis au point par les Européens prévoit des sanctions économiques contre l’Iran dans les domaines liés au nucléaire et aux missiles balistiques, ainsi que des sanctions individuelles contre les Iraniens associés à ces activités. Plus de trois mois se sont écoulés depuis l’expiration de la date-butoir (le 31 août) fixée à l’Iran par la résolution 1696 du Conseil de sécurité pour suspendre l’enrichissement sous peine de sanctions. Des sanctions irresponsables La Russie, soutenue par la Chine, a estimé jusqu’à maintenant que le texte européen était trop dur, proposant des amendements pour restreindre son champ d’application. Moscou s’est opposé à toute sanction individuelle et a souhaité que les mesures ne soient prises que pour un temps limité. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé, hier, qu’il serait «irresponsable» d’imposer de larges sanctions à l’Iran. «Nos partenaires occidentaux ont voulu imposer de larges sanctions. Nous pensons qu’imposer ce type de sanctions est irresponsable. Nous obtiendrons les résultats opposés» a déclaré Lavrov. Décision européenne signifie acte «hostile» Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti que toute décision européenne contre le programme nucléaire iranien sera considérée comme un acte «hostile» et menacera les relations de Téhéran avec chacun des pays européens. «Je vous le dis très clairement: à partir de maintenant, si vous tentez, soit par votre propre propagande ou au sein des organisations internationales, de prendre des mesures allant à l’encontre des droits de la nation iranienne, la nation iranienne considérera ces mesures comme un acte hostile», a dit Ahmadinejad. «...l’Iran reconsidérera ses relations avec vous», a-t-il souligné.
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