Un nouveau produit d'assurance

«Le dépannage se fera, en cas de panne ou d’accident, par l’envoi d’une dépanneuse et du transport des passagers du véhicule mobilisé», ajoute la même source. Pour ce faire, 400 dépanneuses sont reparties sur les 48 wilayas du pays. Un centre d’appels opérationnel H24 et 7/7 est déjà mis en place. «Le délai d’intervention n’excédera pas 30 minutes», souligne la CNMA. ATA, leader depuis 2007 sur le marché de l’assistance automobile, proposera plusieurs formules commerciales. En revanche, aucune précision n’a été apportée. En janvier dernier, la branche assurance de la CNMA avait lancé deux nouveaux produits dits «multipérils vigne» et «multipérils oliviers». Ils couvrent, particulièrement, les viticulteurs et les oléiculteurs contre les principaux aléas climatiques auxquels sont exposés ces deux cultures. En juin dernier, la mutualité agricole avait annoncé qu’elle comptait commercialiser une nouvelle offre, nommée «micro-assurance agricole» qui est un service de micro-financement permettant aux agriculteurs et éleveurs démunis d’assurer leurs biens. Un autre produit, l’assurance sécheresse, est en cours de validation et s’appliquera sur le terrain au niveau de 22 wilayas productrices de céréales. Le taux de souscription des agriculteurs aux polices d’assurance au niveau de la CNMA est passé de 5% en 2009 à près de 7% actuellement. En 2008, le taux de pénétration des produits d’assurance dans le secteur agricole ne dépassait pas les 3 à 4% à la fin de l’année, selon les chiffres de cet organisme public. Seulement 12 000 agriculteurs sur un total d’un million avaient souscrits un contrat d’assurance agricole.
Depuis sa création, la CNMA doit 80% de son chiffre d’affaires à l’assurance automobile au détriment de l’assurance agricole.