Algérie

Un bourbier au c'ur de l'agglomération


Un bourbier au c'ur de l'agglomération
Les innombrables doléances des habitants, dénonçant les mauvaises conditions de vie dans les lieux, n'ont trouvé aucune réponse auprès des autorités.Située à quelques encablures du centre-ville, la cité des 206 Logements, plantée à côté de la mosquée Sabtine, le lycée Mouiz et l'hôtel Sitifis, fait pitié. Décrié depuis longtemps, son cadre de vie tombe en décrépitude, sans que les doléances des citoyens ne soient prises en charge. Hormis l'éclairage public, qui a été rénové (les anciens poteaux n'ont pas été déracinés), les autres éléments ont été oubliés, au grand dam des habitants, obligés de cohabiter avec les herbes sauvages, la poussière, les moustiques, les rats et les odeurs nauséabondes, dégagées par des caves d'immeubles, difficiles d'accès.«Malgré nos innombrables doléances, la commune fait la sourde oreille. Nous avons sollicité à maintes reprises l'ex- maire, qui a promis de programmer une grande opération de lifting de la cité, mais malheureusement, il n'a pas tenu ses engagements», affirme un riverain courroucé.La situation est telle que les habitants disent ne plus tolérer la passivité, face à la dégradation de leur cadre de vie qui a atteint des seuils intolérables. Complètement éventré, le réseau routier de la cité est impraticable.Supposés verts, les espaces sont boueux l'hiver et poussiéreux l'été. N'ayant fait l'objet d'aucune opération d'entretien, les abords des immeubles sont entourés par des herbes sauvages, où pullulent des moustiques et des mouches qui envahissent les demeures. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les caves sont inaccessibles depuis des années. Inondés par des rats et des eaux usées, les sous-sols, qui dégagent des odeurs puantes, pèsent sur le moral des habitants, qui ne savent plus à quel saint se vouer.«On n'arrive pas à comprendre les deux poids deux mesures des responsables ne prêtant l'attention qu'aux cités situées aux abords de les avenues principales. Cette histoire d'amélioration urbaine, pour laquelle les pouvoirs publics ont consacré des milliards de dinars, n'a pas touché notre cité, qui se trouve à quelques mètres des sièges de la commune et de la wilaya. Pénalisante à plus d'un titre, cette situation, qui se répercute sur notre santé, a trop duré», s'insurge un autre habitant.Ne lâchant pas prise, nos interlocuteurs donnent l'exemple de l'état de la route jouxtant le centre de santé et le lycée Mouiz. «Le silence des autorités a encouragé ces entreprises qui n'honorent pas leurs engagements. Engagées pour la rénovation d'une conduite ou d'un réseau, les sociétés n'ont pas remis en l'état la chaussée. Perdurant depuis de longs mois, cette déchéance doit cesser d'autant plus que l'argent ne manque pas», précisent les habitants des 206 Logements, dans l'attente d'une réaction.




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