Algérie

Travaux d’extension des logements de la cité des Amandiers


La quote-part des bénéficiaires bloque la reprise Les travaux d’extension de leurs logements à l’arrêt depuis quelques mois, les habitants du bâtiment A de la cité des Amandiers ne savent plus quoi faire… Si le bloc pilote réalisé dans le cadre de l’am-bitieux projet d’extension de 1016 logements qui devaient recevoir différents aménagements, dont le déplacement des sanitaires actuellement intégrés dans la cuisine, l’ajout d’une chambre et d’un balcon, a donné satisfaction, il n’en est pas de même pour les travaux lancés au niveau de la barre des blocs A, C et D. Les gros œuvres réalisés, l’équipe qui en avait la charge a plié bagages et n’a plus donné signe de vie. Selon des sources, l’UGS de l’OPGI, maître de l’ouvrage ayant entre-temps cessé d’exister, elle a été remplacée par l’ERRIM, l’entreprise de réalisation et rénovation immobilière que certains disent également en voie de liquidation. Ceci fait que depuis l’arrêt des travaux, aux Amandiers, chacun y va de ses propres spéculations pour essayer de justifier cette pénible situation. Pour en savoir davantage sur les raisons de l’arrêt des travaux et le devenir du projet, nous nous sommes rapprochés du responsable du département de rénovation et construction du vieux bâti qui nous a expliqué que, contrairement à certaines rumeurs, l’ERRIM n’est pas en cours de liquidation et que c’est pour des considérations financières que le projet est momentanément à l’arrêt. A ce propos, ce responsable nous a déclaré qu’instruction a été effectivement donnée à son service d’arrêter les travaux en attendant que la wilaya et les bénéficiaires versent leurs quotes-parts respectives dans le financement des travaux. Concernant la position de la wilaya, nos sources expliquent que cette administration subordonne le déblocage de sa quote-part au paiement par les bénéficiaires de leur contribution qui s’élève à 60.000,00 dinars. S’agissant du sort de l’ex-UGS, des sources affirment que ses 240 salariés ont déjà été informés de la dissolution de leur unité et que dans ce cadre il a été mis fin à la relation de travail de 170 agents contractuels avec leur employeur. A propos des travaux partiellement réalisés au niveau de la barre comprenant les blocs A, C et D, les habitants réclament leur reprise après les importantes infiltrations d’eaux pluviales qui ont inondé leurs logements. Au sujet de ces infiltrations, le responsable du département DRCB a déclaré que son service en avait été saisi et qu’il allait bientôt y remédier. En attendant de trouver une solution à cette situation, les habitants des blocs A, C et D craignent pour la sécurité de leurs enfants qui risquent de tromper leur vigilance et s’aventurer dans la partie en voie de construction mais que le maître de l’ouvrage a laissée en l’état. Pour rappel, pour financer le projet de réhabilitation de la cité des Amandiers, l’Etat, par la voix du ministre de l’Habitat, s’est engagé à le financer à hauteur de 80%. Comme promis, l’Etat a versé 40% de la part devant être prise en charge par les pouvoirs publics. Des bénéficiaires arguant leur insolvabilité, avouent ne pas être en mesure de verser, d’un trait, les 60.000 dinars représentant leur quote-part et sollicitent l’établissement d’un échéancier pour certains et la contribution du ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale pour d’autres, surtout que l’opération est considérée comme étant à la fois à caractère social et d’utilité publique. Pris individuellement, de nombreux bénéficiaires se disent disposés à payer leur quote-part si des engagements fermes leur sont donnés quant à la concrétisation du projet dans des délais raisonnables. Pour ce qui les concerne, les personnes insolvables attendent un geste de la part de Djamal Ould Abbas et de l’APW d’Oran pour les tirer d’affaire. L’Administration ayant démontré sa disponibilité à reprendre les travaux aussitôt l’apport des bénéficiaires versé, il y a de fortes chances pour que ces derniers fassent l’effort qui en est attendu et qui ne représente que les 20% du coût global des travaux.
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