Algérie

Trafic automobile


Congestion au rond-point de la cité Djamel La circulation routière connaît ces derniers temps une pression intense au niveau du rond point de la cité Djamel, l’un des points de congestion le plus craint par les automobilistes qui éprouvent des difficultés à emprunter ce point giratoire. Le terme n’est pas suffisamment fort lorsqu’on constate que ce point de passage obligé des poids lourds, situé sur le troisième boulevard périphérique, enregistre en moyenne un accident par jour. La croissance exponentielle du parc automobile durant ces dernières années est un des facteurs déterminants de la congestion du carrefour de la cité Djamel, considéré comme l’une des portes d’entrées d’Oran. Un giratoire à plusieurs branches qui assure la liaison entre diverses concentrations urbaines, à savoir au nord l’USTO, en passant par le rond point de la clinique Nekkache, Bir El Djir à l’est, en passant par le rond point El Morchid, particulièrement pour les automobilistes qui empruntent le chemin de wilaya 46, et finalement au sud par l’échangeur d’El Bahia, comme l’explique un cadre de l’administration des travaux publics de la wilaya d’Oran. Ce même cadre précise que près de 60% du trafic automobile passent par l’actuel boulevard périphérique. Cette situation est rendue d’autant plus compliquée et asphyxiante, du fait que ce giratoire n’est pas encore doté d’échangeurs, contrairement au rond point d’El Bahia dont les corrections récemment réalisées ont largement contribué à assurer plus de fluidité dans la circulation automobile. L’autre facteur à l’origine de ce goulot d’étranglement est l’expansion urbaine de la zone métropolitaine d’Oran vers l’est d’Oran. En effet, selon des statistiques fournies par l’APC de Sidi Chahmi(Es-Sénia), haï Essabah recense au moins 40.000 habitants. Il faut noter que malgré la suppression de plusieurs points de congestion, au nombre de cinq, et leur remplacement par des trémies et des échangeurs, à savoir la trémie de Aïn El Beïda, l’échangeur d’El Bahia, la trémie du lycée Lotfi, l’échangeur est, celui de l’ouest matérialisé par l’élargissement de la route du port au point dit Bastos-RN11 AM qui sera livré en février, des points noirs subsistent toujours. Il faut attendre la livraison du quatrième boulevard périphérique, prévue pour le début de l’année, avant de pouvoir se prononcer, confie une source au niveau de la direction des transports de la wilaya, partie prenante dans la gestion de la circulation automobile dans la capitale de l’Ouest. En attendant la réalisation de l’échangeur de la cité Djamel, présenté comme projet-clé pour juguler le trafic routier, un expert en assurance affirme que le nombre d’accidents a atteint des chiffres records à ce niveau. Cette situation continue à poser des problèmes aux automobilistes qui pointent du doigt les gestionnaires de l’administration des travaux publics. Faux, corrige un cadre de cette administration qui nous prie de nous informer sur le sujet auprès d’autres administrations. Le hic est que d’autres points noirs sont apparus, notamment au niveau des giratoires d’El Morchid, de l’ENSEP, de l’Emir Abdelkader, des Bâtiments dits des Italiens, du tribunal d’Es Seddikia, de la RTA, de la Cnasat (Ex-Casoran), de la place Roux etc.. Il est sans doute temps de réfléchir également à d’autres solutions intra-muros, à plus forte raison que le lancement de l’étude du cinquième boulevard périphérique, présentée comme une alternative aux différents goulets d’étranglement que connaît l’aire métropolitaine d’Oran, est tributaire des problématiques qui peuvent être dégagées à partir de celles du quatrième boulevard périphérique.


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