Cité des Amandiers - Face à la recrudescence des accidents de la circulation

Les habitants réclament une passerelle La sécurité de leurs enfants constamment menacée par les interminables files de véhicules et d’engins allant d’Oran à Boutlelis et vice versa, les habitants de la cité des Amandiers, ceux de la cité Policière et du douar Habib Bouakeul, réclament la réalisation d’une passerelle au niveau de l’arrêt de bus communément appelé «Zinou», à quelques pas du stade Bouakeul. En effet, la circulation sur cette route nationale étant particulièrement dense et les milliers d’élèves fréquentant les deux établissements d’enseignement moyens (CEM), Badr 1 et 2, le lycée Kasdi Merbah et les différents CFPA en plus des milliers de travailleurs devant obligatoirement la traverser dans leurs déplacements, les habitants de la cité des Amandiers, ceux de la cité Policière et du douar Bouakeul demandent la pose d’une passerelle pour les protéger des dangers qui les menacent. Pour appuyer leur revendication, les citoyens rappellent les innombrables vies que cette voie a fauchées et le nombre particulièrement important de blessés et dégâts qu’elle a occasionnés. A ce propos, il faut signaler que ni la présence d’un barrage fixe de la police à quelques pas seulement de ce passage, ni la vigilance des piétons n’arrive à faire entendre raison aux innombrables automobilistes et autres conducteurs d’engins. Ceci fait que chaque jour qui passe, des accidents sont enregistrés à ce niveau et des familles endeuillées. Pour arrêter l’hécatombe ou du moins en atténuer les dramatiques effets, de plus en plus de citoyens des trois citées estiment que les pouvoirs publics, chargés de par la loi de protéger leurs vies et celles de leurs enfants, doivent répondre favorablement à leur requête, comme ils l’ont fait pour des raisons similaires, un peu partout à Oran. Ces cris de détresse seront entendus ou faudra-t-il d’autres morts et d’autres deuils pour cela?