Tour de sang Diagnostic

Au rythme où les jeunes contractent des pathologies jusque-là réputées spécifiques aux personnes d'un certain âge, quel avantage tout individu tirerait-il finalement de vivre cette tranche de l'existence que l'on a pour habitude de donner pour exemple. Finalement cela ne sert plus de s'apitoyer sur soi-même en soutenant que «l'on a l'âge de ses artères ». Lesdites artères se déglinguent, selon ce qui se sait de jour en jour, presque à partir du landau.Question artérielle, ce qu'il y a d'inquiétant c'est sa banalisation au sein de la population notamment les jeunes et plus particulièrement les femmes. Un «'hier je suis tombé dans les pommes, semblerait-il, et ma famille a dû m'emmener à l'hôpital. Ma tension n'aurait pas été normale : 18/10. Personnellement je n'y connais rien mais mes proches disent que j'ai frôlé le pire». C'est un peu ça et le cas de tout le monde. En l'absence de sa propre prise en charge, tout individu hypertendu est malheureusement induit en erreur par une pathologie sournoisement cumulée mais surtout un mauvais dépistage par les structures concernées quand ce même individu, occasionnellement, s'y trouve pour une raison ou une autre. Il est rarement connu qu'une personne qui se rende dans les urgences d'un hôpital pour un bobo plus ou moins sérieux se soit vue l'objet de sérieuses investigations, voire même et a posteriori d'une prescription qui permettrait d'évacuer un quelconque doute. En 2008, le président de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (Saha) en l'occurrence le Pr. Berrah soulignait «l'hypertension tension artérielle est sous-diagnostiquée et souvent mal traitée » précisant également que «'la prévention dès le jeune âge» est essentielle, notamment dans un pays comme l'Algérie qui compte «1 hypertendu sur 3 » à l'aune de la quarantaine». Par les temps qui courent, et ils sont si difficiles, il est aisé de trouver des explications au boum de l'hypertension artérielle chez les jeunes, d'où par ailleurs la recommandation du Pr. Berrah «'anticiper par la prévention, autrement dit lutter contre les comportements à risques : tabagisme, sédentarité et malbouffe ».Conclusion : «Ne pas fumer, manger sainement, faire du sport, voyager». Trois recommandations que nos concitoyens feront tout pour ne pas honorer et d'ailleurs pourrait-il en être autrement pour eux' par les temps qui courent.
A. L.