Tizi-Ouzou - Un jeudi bien mouvementé au FFS

Les protestataires empêchent la tenue d’une réunion du conseil fédéral La fédération FFS de Tizi-Ouzou a vécu, jeudi dernier, une matinée bien mouvementée. En effet, le fédéral et les membres du conseil fédéral qui l’accompagnaient, et qui avaient l’intention de se réunir au niveau de la section de Tizi-Ouzou, en ont été empêchés par les contestataires qui leur ont ainsi interdit l’accès du bureau de la section. Selon le fédéral, Rabah Brahimi, «les protestataires sont en fait des gens non encartés au sein du parti et qui ont tout fait pour que le conseil soit finalement reporté à des jours meilleurs». Le fédéral assure également que «ce sont les anciens de 1963 qui m’ont convaincu de reporter cette rencontre et de laisser les choses se faire doucement». «Une chose est sûre, ajoutera-t-il, le FFS est chez lui à la section de Tizi-Ouzou et il n’appartient à personne de lui fermer les portes de sa maison». De leur côté, les protestataires disent haut et fort : «Nous ne sommes surtout pas des redresseurs ou des gens qui veulent du mal au parti; bien au contraire, nous sommes dans la ligne du FFS et porteurs des idéaux du parti. Nous désirons juste que le débat s’instaure au sein de ce parti, ce parti que nous avons bâti souvent de notre sang». Les uns et les autres restent ainsi en chiens de faïence et tous attendent la probable arrivée du président du FFS, Hocine Aït Ahmed, qui pourrait, disent des sources, rentrer au pays, au moins pour présider à la préparation du congrès. Les heurts qui étaient à craindre jeudi dernier entre les uns et les autres ont, fort heureusement, été évités, et tous de dire leur espoir de voir enfin le FFS s’ouvrir au débat à l’intérieur de ses rangs. Rappelons que les protestataires exigent le départ de l’actuelle direction nationale, coupable à leurs yeux de tous les errements.