Algérie

Tizi-Ouzou


Les Aârchs en perte de vitesse D’aucuns considèrent que la ville de Tizi-Ouzou vient d’assister en direct à la «mort» des Aârchs qui ont tenté hier un retour sur la scène suivi par seulement une trentaine de personnes… Alors que ce qui reste de ce mouvement essayait de revenir sur le terrain, à l’approche des échéances électorales, les citoyens leur ayant déjà retiré toute confiance, ont assisté de loin, en spectateurs, à la marche de… la trentaine de manifestants qui ont sillonné les rues de Tizi-Ouzou, sans gêner aucunement la circulation. Les Aârchs ont également décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République pour tentative d’agression sur la personne de Belaïd Abrika. Pour rappel, selon la déclaration du mouvement, Abrika aurait fait l’objet d’une agression par des inconnus, selon l’aile anti-dialoguiste, et par des voyous encadrés par des gendarmes en civil selon la CADC. Toujours est-il que, lors du dépôt de la plainte contre des personnes «identifiées par les Aârchs», il a encore été fait état de «gendarmes en civil».Toujours est-il, pour d’anciens délégués des Aârchs qui n’activent plus, «le mouvement a perdu de sa crédibilité depuis bien longtemps». Revenant sur le cas de cette agression, nos interlocuteurs ont affirmé que «cette histoire sent le coup monté, une histoire faite de bric et de broc. Si des voyous veulent attenter à la vie de quelqu’un, ont-ils besoin de se faire protéger par des gendarmes? Par ailleurs, les gendarmes peuvent très bien arrêter quelqu’un et le traduire devant la justice, s’il le faut. Mais de là à vouloir assassiner un individu, c’est un peu fort!» Maintenant que l’affaire est devant la justice, c’est à elle qu’il appartient de faire le tri entre le vrai et le faux. La démonstration de force voulue pour appuyer cette nouvelle démarche, et qui s’est déroulée dans les rues de Tizi-Ouzou, a plus montré la mort clinique du mouvement qu’autre chose. Désormais, il semble qu’il faille parler de ce mouvement au passé.
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