Algérie

Tension à la cité universitaire du 8 Novembre



Après quelques mois d'accalmie, les perturbations semblent reprendre à la résidence universitaire du 8 Novembre (El-Firma), située en contrebas du campus universitaire Mentouri. Les mêmes problèmes de restauration, d'entretien, de sécurité et de santé ont refait surface, selon un communiqué diffusé samedi par le comité de résidence affilié à l'organisation estudiantine UGEL, majoritaire dans cette résidence. Dans ce communiqué, les représentants des résidents s'en prennent au directeur de la résidence qui, selon eux, «a montré son incapacité à gérer les problèmes de la cité en utilisant la politique de la fuite en avant et en montrant son irrespect pour tous les accords conclus avec les représentants des étudiants». Egrenant une longue liste de problèmes auxquels sont confrontés les résidents, dont des actes de saccage et de vols survenus en leur absence durant les vacances de printemps, le communiqué adressé à différents secteurs, au niveau local et national, dont le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et la direction générale de l'Office national des oeuvres universitaires, a conclu par une mise en garde sévère à l'intention du directeur de la résidence, lui imputant à l'avance la responsabilité de tout dépassement dont l'origine proviendrait de la situation déplorable dans laquelle se trouve cette structure universitaire. Aussi, le comité des résidents de la cité du 8 Novembre 1971 en appelle à l'intervention pressante des responsables du secteur, en l'occurrence les oeuvres universitaires, pour apporter des solutions à leurs problèmes et invite les étudiants à se mobiliser pour défendre leurs droits. Contacté par téléphone, le président du comité des résidents, Hicham Zegrour, a déclaré que «la situation s'est aggravée après que des mesures coercitives ont été prises contre de nombreux étudiants qui ont été traduits devant le conseil de discipline de la résidence et carrément interdits de séjour dans toutes les autres résidences universitaires, et ce pour des fautes minimes qui relèvent, selon le règlement, du premier degré et passibles d'un simple avertissement». Nos nombreux appels pour entrer en contact avec le directeur de la résidence A.Bechiri sont restés sans suite. Quant au DAG de la résidence, il s'est abstenu de faire une quelconque déclaration.


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