Algérie

Témoignage d'un membre du comité français de solidarité avec le peuple sahraoui


«…Oui, il y a des morts du côté sahraoui. Déjà en début de matinée, on parle de huit morts. Les forces marocaines ont utilisé des balles réelles. Des hélicoptères qui survolaient à  basse altitude lâchaient des bombes lacrymogènes sur le camp. C'est sûr. Il est impossible d'atteindre le camp. A l'heure où je vous parle (17h, ndlr), la ville d'El Ayoun est totalement fermée. Très tôt ce matin, on a vu des camions de l'armée et ceux de la police se diriger vers le camp Gdim Izik alors que d'autres ont assiégé la ville.  Vers 13h, des échauffourées ont éclaté entre la police marocaine et des jeunes manifestants sahraouis. C'est une situation sociale explosive, avouent les Marocains eux-mêmes. Sauf que cela coïncide avec l'anniversaire de la marche verte. Il y a beaucoup de policiers dehors et un hélicoptère survole toujours la ville. Moi-même, j'ai été retenu par la police à  l'aéroport jusqu'à 3h du matin. J'ai accompagné un politique français (il s'agit du député communiste Jean-Claude Le Coq) qui a été reconduit ce matin (hier, ndlr) en France. S'il vous plaît, ne donnez pas mon nom… J'ai peur…»
 


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