Algérie

Sûreté Nationale



40 000 agents seront recrutés Lors de sa visite de travail à Tlemcen où il a inauguré deux commissariats de proximité au chef-lieu de wilaya, le directeur général de la sûreté nationale a indiqué que « la police algérienne dispose de moyens importants, modernes et sophistiqués ». Une réponse à une question qui lui a été posée sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. « Dès que ces fléaux ont commencé à apparaître dans notre pays, nous avons opté pour la formation de nos troupes, c?était primordial », a-t-il expliqué. A ce sujet, il précisera que « dans ce domaine, nous avons un partenariat avec la police française qui est très aguerrie, et nous avons des accords avec l?Egypte et la Jordanie. Bientôt, nous ferons la même chose avec l?Afrique du Sud dont l?expérience est reconnue mondialement ». Concernant le renseignement, Ali Tounsi dira : « Pour nous, le renseignement est très important pour la lutte contre le crime organisé, mais la base de la sécurité reste le citoyen et nous faisons tout pour nous rapprocher davantage de lui. » A la question de savoir comment le citoyen peut-il être vraiment utile à la police, le patron de la DGSN, avec un sourire, rétorquera : « Ne vous en faites pas, le citoyen sait comment aider sa police. » Pour le directeur général de la sûreté nationale, « le terrorisme a été vaincu, détruit, cassé, grâce aux services de sécurité et aux citoyens, même s?il reste encore quelques groupuscules... ». Parlant du hold-up survenu récemment en Kabylie, il expliquera : « Nous avons arrêté trois personnes dont un repenti et un élargi, et nous savons que 20% de la recette étaient destinés au terrorisme. » C?est dire si certains ont versé dans le crime organisé après avoir sévi dans les maquis. A propos des perspectives de la police, M. Tounsi nous apprendra que la sûreté nationale « recrutera 40 000 agents et les dotera des moyens les plus sophistiqués pour combattre la criminalité organisée ». Enfin, pour fêter le 43e anniversaire de la police algérienne (le 22 juillet), la direction nationale a invité ses homologues de plusieurs pays notamment la France. Par ailleurs, inaugurant un nouveau siège de sûreté urbaine à la nouvelle ville de Aïn Témouchent, tout en inspectant sa fonctionnalité, le DGSN a recommandé à ses hôtes la nécessité d?être prêts et irréprochables pour le cas où une ONG devrait leur rendre visite. A cet égard, il s?est particulièrement attardé dans la salle d?accueil du public et la salle de garde à vue. Interrogé sur cette question lors d?un point de presse, Ali Tounsi a indiqué que « les ONG sont les bienvenues dans nos structures parce que nous n?avons rien à cacher », et d?ajouter : « Nous sommes injustement incriminés sur la situation des droits de l?homme ». Car, de son point de vue, « nous avons largement répondu aux critères en la matière » arguant en particulier la fait que la police a investi dans le rapprochement et la proximité avec le citoyen, sachant que sans cela le terrorisme n?aurait pas été vaincu et la criminalité ne le sera pas à l?avenir. « Sans sécurité, il ne peut y avoir de développement. A cet égard, j?en veux pour preuve la situation qui prévaut depuis quelques années à Boufarik où l?investissement est redevenu florissant. »



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