Algérie

Suite à la signature de l’accord interpalestinien



Réactions internationales prudentes Le Hamas a appelé les pays Occidentaux à accepter le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale, seul moyen, selon lui, de sortir de l’impasse au Proche-Orient, mais le Fatah doute que l’accord conclu jeudi à La Mecque suffise à faire lever les sanctions internationales. D’autant que le Hamas a réaffirmé qu’il ne reconnaîtrait jamais Israël, une des conditions posées à la reprise de l’aide internationale. «Nous ne reconnaîtrons jamais Israël. Il n’existe pas d’entité nommée Israël, ni dans la réalité ni dans l’imagination», a déclaré à Reuters Nizar Rayyane, haut responsable du Hamas dans la bande de Gaza. Les deux factions palestiniennes, le Hamas, formation du Premier ministre Ismaïl Haniyeh et le Fatah loyal au président Mahmoud Abbas, ont conclu dans la ville sainte saoudienne un accord en vue de mettre fin aux combats et de permettre le rétablissement de l’aide internationale à l’Autorité palestinienne, suspendue depuis le printemps dernier. Joie à Gaza, scepticisme en Israël L’annonce de l’accord a été accueillie dans la liesse à Gaza, où les combats fratricides ont fait 90 morts depuis décembre. Des salves d’armes automatiques ont été entendues tandis qu’Israël restait très sceptique. «Ce cabinet devra renoncer à la violence, reconnaître Israël, et reconnaître les accords signés entre Israël et les Palestiniens», a répété Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert. Silence à Washington et prudence à Bruxelles L’accord signé jeudi n’a encore suscité aucune réaction des Etats-Unis. Le département d’Etat a, toutefois, indiqué que les Etats-Unis ne pouvaient réagir sans connaître les détails sur «la composition ou le programme politique» du nouveau gouvernement palestinien. L’Union européenne a fait savoir, quant à elle, qu’elle allait «étudier tous les détails» de cet accord «avec la meilleure volonté, dans un esprit positif mais prudent». La France a salué l’accord et appelé la communauté internationale à soutenir la formation du nouveau gouvernement. Londres parle d’un accord «intéressant», et Berlin y voit «un pas dans la bonne direction». L’ONU et la Russie satisfaites Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué cette avancée et s’est «réjoui de l’annonce, à La Mecque, d’un accord sur un gouvernement d’union nationale et (a) applaudi l’initiative (...) du roi Abdallah espérant que cet accord mettrait fin aux violences et permettrait d’assurer un meilleur avenir au peuple palestinien». La Russie a également exprimé sa satisfaction. Israël a, une nouvelle fois, souligné que le nouveau gouvernement palestinien devait répondre aux trois exigences de la communauté internationale: renonciation à la violence, reconnaissance de l’Etat d’Israël et respect des accords passés entre l’Autorité palestinienne et l’Etat juif.



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