Algérie

Statut particulier de l’Education



Le ministère n’a pas encore élaboré d’avant-projet Les propositions des syndicats des travailleurs de l’Education concernant leur projet de statut particulier devront être transmises au ministère fin juin prochain, projet devant comporter beaucoup de nouveautés, notamment en matière de pédagogie, comme il est question de la disparition de certains corps et la création de nouvelles fonctions. «Je tiens à vous assurer que le ministère n’a élaboré aucun projet de statut. Tout ce qui se dit est pure affabulation. Le nouveau statut du travailleur de l’Education, nous le ferons avec vous. Les syndicats agréés et ceux qui ne le sont pas», a déclaré le SG du ministère de l’Education nationale. «Le statut devra être flexible, donner lieu à la création de nouvelles fonctions au sein de la corporation, comme il va certainement faire disparaître d’autres fonctions.» C’est ce qu’a indiqué hier le secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Boubekeur Khaldi intervenait à l’ouverture du séminaire national sur le statut particulier des travailleurs de l’Education organisé par le SNTE au lycée Hassiba Ben Bouali de Kouba à Alger. Séminaire réunissant l’ensemble des responsables locaux du syndicat venus discuter des propositions faites par la base autour du statut en question. Le directeur du personnel au niveau du ministère de l’Education, Lyes Benazzoug, interrogé en marge de la rencontre, a confirmé les propos du SG. «Nous avons une commission ministérielle qui travaille sur le statut particulier. Elle devra se réunir avec 7 cycles, représentant l’ensemble des fonctions qui existent dans le secteur. Ensuite, nous allons faire le tri, de manière à éliminer les fonctions qui devront être éliminées, à l’image des agents des services économiques, des dactylographes, des instructeurs, etc. Il y a également d’autres corps qui vont voir le jour selon les besoins du secteur». Interrogé sur le sort des personnels dont les fonctions vont disparaître, il assurera que personne ne sera licencié. «Nous allons faire en sorte que chacun se trouve dans le nouveau statut et aucun fonctionnaire ne sera licencié», a-t-il indiqué. Le SG a par ailleurs insisté sur le caractère collectif du travail fait autour du statut. «Je tiens à assurer que le ministère n’a élaboré aucun projet de statut. Nous le ferons avec les syndicats. Ces derniers, qui n’ont pas encore transmis leurs propositions, comme convenu pour la fin mars, ont un délai jusqu’à la fin de l’année scolaire», souligne-t-il. Pour M. Khaldi, «le statut devra tenir compte de plusieurs paramètres». «Nous pensons surtout à l’élève, les nouvelles évolutions que connaît le monde, ouvrir des perspectives devant l’enseignant, notamment en matière de formation, régler le problème des prérogatives du chef d’établissement primaire en particulier», explique-t-il. De son côté, le SNTE fait un ensemble de propositions comportant les droits et devoirs de l’enseignant, l’augmentation de son salaire, le point indiciaire, le suivi sanitaire des enseignants, la baisse de l’âge de départ à la retraite, le logement, la formation, etc. Des propositions qui devront faire l’objet d’un débat avant d’être soumises au ministère de tutelle.
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