Algérie

Soldat du régime ou commis de l'Etat '



Soldat du régime ou commis de l'Etat '
Sitôt viré de son poste, il est aussitôt rappelé en catastrophe ! À d'autres charges beaucoup plus compliquées et plus sales encore. À peine viré et inélégamment remercié de son job, il est ensuite rapidement contacté pour, de nouveau, continuer à assurer sa « sale besogne » !Congédié, à jamais, sur l'autel de cet équilibre, a , au plus vite (re)trouver au sein des centres d'intérêt d'un pouvoir aux abois, il réussit toujours par renverser la vapeur à son avantage pour revenir en véritable héros au-devant de la scène politique !Un instant plus tôt méchamment « radié » de ses fonctions, il est étrangement très vite rétabli dans d'autres, encore plus importantes au sein de la hiérarchie du sérail !Chassé par la porte il y revient en slalomant par la fenêtre ! Au bon débarras qui lui est signifié, pompeusement, au nez, succède, donc, cet embarras du pouvoir à encore lui tendre la perche pour essayer de tirer profit de son profil de commis de l'Etat assez singulier !Plutôt insolite dans cette politique très hypocrite, il réédite à l'envi ses « exploits antérieurs » et s'emploie à toujours être dans la « grâce » des Grands Seigneurs, ses supérieurs hiérarchiques et anciens ordonnateurs !Ce Grand Maître de la fraude électorale an toujours sacralisé la voix qui porte loin, tout le temps drapé de cet « uniforme invisible » de soldat du pouvoir. Il est plutôt bien connu, au travers de cette osée sagacité et autre capacité de tout prendre sur lui ou sur son dos, afin de sauver le régime en place des « périlleuses situations que traverse le pays ».Soldat mais plutôt en civil, arrogant et très viril dans son langage peu subtil, il a pourtant, tout le temps été « en service », exhibant en public ses nombreuses casquettes, toutes adaptées à des cérémonies différentes et à des occasions bien déterminées.En grand connaisseur des recettes-miracles, il sait faire le travail de ce « cordon-bleu politique assez énigmatique et très emblématique », d'une république en manque flagrant de repères, et qui chavire au gré des vents du changement social et des grandes mues des sociétés apparentées à la sienne.Adepte de ces singeries qui frisent le ridicule ou la connerie, il ose déformer, délibérément, les formules magiques et historiques des Grands Hommes d'Etat d'antan, afin d'en reporter leur usage à son seul profit et intérêt, écorchant, volontairement, au passage cette fidélité à d'abord les rapporter dans leur sens stricto sensu et intégralité*.En fidèle serviteur d'une certaine « autocratie » qui fait, à sa manière, dans la fausse dynastie, il use de ce verbiage de gage qui se moque, royalement, de toute démocratie, prenant tout son monde de haut, tel cet écuyer, solidement, installé sur le dos de la meilleure monture des grands chevaux de course.Il sait se mettre toujours du côté du plus puissant du moment, se plier -s'il le faut- même à genou pour tout juste plaire au Seigneur, au chef autoproclamé pour, en revanche, mieux damer le pion à ceux rechignant qui s'installent à la tête du premier peloton de la basse société.Poussant le très rusé jeu du ridicule jusqu'à, parfois, se proposer de la priver de yaourt, comme pour lui rajouter une autre couche à sa misère, à des moments où le brut du sous-sol algérien taclait de très près, sinon atteignait, sans peine, ses sommets de la grande gloire.Faisant fi de la décence à se pavaner de cette supposée compétence superflue ou hors normes, il s'improvise, donc, tel le sauveur d'un navire qui glisse dangereusement vers la dérive, se dirigeant tout droit contre les falaises.Dès sa mise à l'écart du « service », il se plastronne dans son mystérieux silence, se pelotonne dans son mutisme sidérant, se cantonne dans le traitement du tribut de ses anciennes attributions, s'installe durablement dans cette étonnante période de grande patience qui frise la démence, sonne le peu d'indécence de la totale indépendance, sans jamais, pour autant, s'inquiéter d'une quelconque incidence sur sa santé morale et physique !Rusé jusqu'au plus profond de son âme, il est au courant de tout ce qui se trame au sein des travées du pouvoir pour accourir à son secours à la moindre secousse susceptible de le mettre en réel danger.Le statut d'indésirable qui lui colle, désormais, à la peau ne le dérange, nullement, étant toujours persuadé qu'il joue, depuis longtemps, dans la cour des Grands Noms et que le malaise qu'endure les petites gens ne l'intéresse que pour développer, malicieusement, ses analyses qui vont bien souvent à contresens de la logique des choses.Donné à plusieurs occasions pour mort et, politiquement, enterré, il réapparaît, contre toute attente, dans toute sa splendeur et très grande vigueur, dès le lendemain matin, à la fonction qu'il occupait la veille, encore plus revigoré de son retour, de nouveau, sur scène.Ainsi à peine lui a-t-on fermé une brèche qu'il en rouvre une autre ! Prenant une toute autre dimension et à contre-pied, tout son monde ! Il est connu pour être ce commis de l'Etat qui ne prend jamais la peine de vider les tiroirs de son bureau à son départ annoncé, puisque assuré ou même rassuré d'y revenir ou y retourner encore plus grandi, peu de temps plus tard !Tel ce car-navette, il fait ces « allers et retours » si fréquents et très énigmatiques qui donnent du tournis à un monde, en attente de jours meilleurs, posté, depuis longtemps déjà, à l'intérieur de ces abribus qu'il ne quittera, probablement, jamais.En parfait équilibriste, il excelle dans ce jeu de se faire tout petit lorsque rien ne va plus au sein de la maison Algérie, prenant tout son temps pour concocter les meilleurs scénarii possibles à son retour en fanfare, tel ce dernier recours qui sauve les meubles du régime en place.Expédié manu militari de nuit, il fait déjà le pied de grue, dès l'aube du jour suivant, devant la porte de l'institution qui l'avait au crépuscule du jour précédent, définitivement, congédié et remercié, nullement affecté par ce sentiment de complexe, de désarroi et d'humiliation qui s'empare, habituellement, de tout être fraîchement viré ou indécemment destitué de ses fonctions.Lui n'en fait, cependant, pas cas, car plusieurs fois vacciné contre ce même mal, apprenant à la longue à bien vivre avec ! Revenant toujours à la charge, il reste plutôt convaincu que ses mises à l'écart n'obéissent, finalement, qu'à cette habile mise en scène, astucieusement, initiée, au niveau de la haute sphère de la gouvernance du pays afin de mener le peuple en bateau.Le plus impopulaire de tous ses nombreux pairs se plaît, pourtant, très paradoxalement ou bien malheureusement, dans cet « habit de fortune» au point où il en exhibe la griffe de son tissu et marque déposée, affichant allègrement cette bonne mine du fidèle serviteur du régime.Affichant ces «qualités humaines assez singulières», il s'en fiche, royalement, des « qu'en dira-t-on » et intentions des uns et des autres pour s'imposer, à sa façon, au sein de cette scène politique devenant, désormais, des plus hypocrites, puisque ne (re)produisant plus que du mensonge et des slogans creux.L'homme ne laisse pas indifférent. Tant sur son caractère atypique que sur ses prétentions vicieusement dissimulées. Le revenant est-il, cette fois-ci plus que jamais, décidé à institutionnaliser cette fraude électorale qui le propulsera sur le podium du pouvoir 'Il dit attendre ce « destin » qu'il cherche, désormais à, au plus, vite le provoquer ! Le convoquer ! Son appel sera-t-il entendu ' Il lui faut beaucoup prier…(*) Allusion est faite à cette fameuse phrase de Valery Giscard d'Estaing, en partie volontairement tronquée de l'essentiel de son objet et sens à lui donner.





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