Selon Khellil

«L’OPEP peut satisfaire toute hausse de la demande» «Les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole possèdent des capacités de production excédentaires considérables de pétrole en mesure de satisfaire toute hausse de la demande et de pallier une éventuelle insuffisance résultant d’une rupture de l’approvisionnement», affirmera, lundi dernier, Chakib Khellil, ministre de l’Energie et des mines et président en exercice de l’OPEP. Dans une allocution prononcée à l’occasion de la tenue du Conseil exécutif de la Fédération arabe du Pétrole, des Mines et de la Chimie, le ministre algérien a tenu à souligner, répondant ainsi aux critiques des pays occidentaux, que «l’OPEP définit sa stratégie à moyen et long termes, en témoignent les importants programmes d’investissement initiés par les pays membres, non seulement en matière d’exploitation et de production mais aussi pour l’augmentation de l’offre de pétrole. Ceci démontre que l’OPEP, en tant qu’acteur influent dans le domaine de l’industrie et loin de tout monopole, contribue à la stabilisation du marché pétrolier et au développement durable». Il précisera par ailleurs que «le défi à relever réside dans l’investissement et non pas dans l’insuffisance des ressources qui sont en mesure de satisfaire les besoins énergétiques de l’humanité toute entière et à long terme». Abordant ensuite la flambée des prix du pétrole, M. Khellil a insisté sur le fait que «tous les indicateurs confirment que le marché est suffisamment approvisionné avec un stock commercial adéquat», avant d’expliquer que «l’envolée des prix est due à des facteurs externes à l’OPEP. Il s’agit de la spéculation entretenue par des analyses tendancieuses et d’autres alarmistes annonciatrices d’un pic oil (épuisement des capacités de production du pétrole). Il s’agit également des politiques monétaires des pays industrialisés dont les retombées ont affaibli le dollar, ce qui a amené les investisseurs à se tourner vers les matières premières, notamment le pétrole. La hausse des prix du brut est aussi due aux tensions géopolitiques et aux troubles sociaux dans certains pays».   Djamel M.