Algérie

Santé publique


56 cas d’intoxication alimentaire collective le trimestre dernier Cinquante-six cas d’intoxication alimentaire collective ont été enregistrés durant le trimestre écoulé à Oran, informe-t-on de source hospitalière. Avant-hier, 20 person-nes ont été victimes d’une gastro-entérite, comme le relève un médecin résident, assurant la garde au service infectieux du CHUO, la nuit du 5 août. Il a avancé que 4 cas parmi ces évacués présentent une toxi-infection alimentaire collective (TIAC). Ainsi, malgré la «chasse» aux commerces qui font fi des règles d’hygiène et autres campagnes de sensibilisation et de prévention contre les intoxications alimentaires, il semble que les conditions ne soient pas respectées par tous. Ainsi, bon nombre d’établissements de restauration, de bouchers, de vendeurs de glaces ou de pâtisserie continuent d’écouler leurs produits impropres à la consommation, en témoigne le nombre de délits des contrevenants enregistrés lors des descentes des commissions spécialisées au niveau des différents coins de la ville, ainsi que les cas de toxi-infections enregistrés au quotidien. Le 2 août dernier, à Oran, quatre personnes dont trois femmes et un homme, demeurant au stade Bouakeul, ont été victimes d’une toxi-infection alimentaire collective lors d’une fête familiale, comme on le laisse entendre dans ce milieu médicalisé. «Toutefois, le nombre de cas de toxi-infections collectives est jugé minime par rapport à la taille d’une ville comme Oran», l’atteste un spécialiste, qui considère que leur cas n’avait pas nécessité une hospitalisation. Et d’ajouter: «Ce sont des cas sporadiques et rares qui ont souvent nécessité une réanimation. Le seul cas sérieux qu’on a enregistré, remonte à plusieurs mois. C’était des étudiants résidant dans une cité universitaire et qui avaient consommé des gâteaux impropres à la consommation. Mais tout est rentré dans l’ordre». Pour autant, le nombre de cas isolés, une vingtaine de personnes en moyenne admises à l’hôpital n’est pas à négliger, comme le dit un médecin résident au CHUO, lui aussi victime d’une gastro-entérite. Et de souligner: «Il y’a peu, j’ai mangé dans un restaurant au niveau du quartier Sidi El-Bachir (Ex-Plateau). Subitement, je me suis retrouvé à l’hôpital. Heureusement, je me suis pris en charge à temps. Pour dire vrai, j’ai souffert durant 4 jours. Ce que je déplore aujourd’hui, dit-il est qu’il n’y ait pas de suivi car même si une victime fait une déclaration, croyez moi, qu’il ne va pas y avoir d’enquête épidémiologique». Safi Z.
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