Algérie

S’étant introduit par effraction dans une maison, il tente d’abuser d’une femme




Le prévenu condamné à 4 ans de réclusion La Cour criminelle d’Oran a condamné le mis en cause G.M. à quatre années de réclusion criminelle pour violation de domicile et tentative de viol. Les faits de cette affaire remontent au mois de janvier de cette année et se sont déroulés dans un domicile situé dans la localité d’El Hassi. Tandis que les propriétaires dormaient du sommeil du juste, sans se douter du drame qui les attendait, le mis en cause s’est introduit dans leur maison par effraction. La vue de la femme qui dormait tranquillement a éveillé en lui de fortes pulsions, qu’il eut ensuite bien du mal à maîtriser. S’approchant du lit, il tenta d’abuser d’elle, mais cette dernière se réveilla en criant. Aussitôt alerté par les cris, son époux est accouru pour défendre sa femme et livrer une lutte sans merci à l’intrus. Ce dernier finit par l’assommer avec une barre de fer. Les cris des victimes ont alerté les voisins qui sont venus en renfort et le mis en cause n’aura d’autre alternative que de prendre ses jambes à son cou. Les victimes ont déposé auprès des éléments de la gendarmerie, une plainte appuyée par un certificat médical d’une incapacité de 21 jours, présenté par l’époux. Trois jours plus tard, le mari identifiera le prévenu qui déambulait dans le quartier et, ne ratant pas une occasion pareille, il le suivra et réussira à connaître son adresse. Il alerta ensuite les gendarmes qui n’auront aucun mal à appréhender le suspect. Présenté au magistrat instructeur, il sera écroué pour les griefs retenus contre lui. Appelé hier à la barre, le prévenu niera les faits retenus contre lui et dira qu’aucune preuve formelle concernant cette agression n’a été retenue contre lui. Le juge rétorquera alors à l’intention de l’accusé que «les victimes vous ont formellement reconnu». Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de dix ans de réclusion criminelle. La défense a plaidé non coupable et a demandé l’acquittement de son mandant pour manque de preuves tangibles. A l’issue des délibérations, le prévenu a été reconnu coupable des faits retenus contre lui et condamné à quatre ans de réclusion après avoir bénéficié des circonstances atténuantes.


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