Algérie

Répondant aux discours de Nasrallah



Siniora dénonce le Hezbollah Le Premier ministre libanais s’en est vivement pris, hier, au Hezbollah et à son leader, Cheikh Hassan Nasrallah, au lendemain d’une attaque menée contre son gouvernement soutenu par Washington. Cet échange d’accusations et de mots acides entre M. Siniora et Cheikh Hassan Nasrallah, marque un tournant dans la crise politique qui secoue le pays du Cèdre et accroît encore les tensions menaçant de déchirer le Liban. «Ce que nous avons vu hier était un accès inutile de colère et de grossièreté que nous n’acceptons pas», a déclaré le Premier ministre libanais, devant des partisans dans le bâtiment abritant son bureau où il se terre depuis que l’opposition a lancé des manifestations de rue le 1er décembre pour pousser son gouvernement vers la sortie. Le Premier ministre libanais a dénoncé l’attitude du chef du Hezbollah à l’égard de ses opposants. «Vous n’êtes pas notre Seigneur et le parti n’est pas notre Seigneur», a souligné le sunnite Fouad Siniora en allusion au dirigeant chiite. Il a accusé Nasrallah de vouloir fomenter un coup d’Etat et a une nouvelle fois estimé que les actions de protestation ne mèneraient nulle part. Soutenu par les Etats-Unis, Fouad Siniora a souvent déclaré qu’il ne céderait pas à la pression de la rue. Moubarak au secours de Siniora Le président égyptien Hosni Moubarak a estimé, hier, que «les manifestations» qui se déroulent actuellement au Liban n’étaient «pas raisonnables» et pouvaient aboutir à «la destruction» du pays du Cèdre. «Je dis à l’opposition libanaise que toutes ces manifestations, comme celles de la majorité, ne sont pas raisonnables», a-t-il déclaré. «Il y a des risques d’ingérence étrangère dans ces manifestations. Cela peut aboutir à des affrontements très graves et même conduire à la destruction du Liban.» Le président égyptien, qui se trouvait à Paris a réaffirmé que «la solution ne (pouvait) venir que de la négociation. Les affrontements, les manifestations ramènent» le Liban «aux années 1970», celles de la guerre civile (1975-90).
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)