Algérie

Réactions de partis



Le RCD stigmatise les propos d?Ould Kablia  L?administration cherche-t-elle à entraîner le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dans le bourbier de Chlef ? A en croire le communiqué du parti rendu public hier, la réponse est oui. Et le déplacement hier du ministre délégué chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, dans la ville n?a fait que rendre la tension à fleur de peau entre le RCD et les responsables de l?administration. En effet, le parti de Saïd Sadi regrette que le ministre délégué « n?ait rien trouvé de mieux que d?en assumer les dérives et les abus », au lieu « de répondre aux doléances des citoyens, de sanctionner un wali à l?origine de la régression de l?une des régions les plus riches du pays ». « Ministre de la République, il interpelle M. Yacoubi, coordinateur des associations des quartiers sinistrés de Chlef, pour lui reprocher d?avoir pris contact avec le RCD », révèle le parti, qualifiant les propos de M. Ould Kablia de « graves et dangereux ». Le RCD n?a d?ailleurs pas mis de gants en fustigeant une « perception tribale de la responsabilité d?Etat ». Le parti ajoute que le patriotisme et la responsabilité ne sont pas venus des dirigeants mais de ce militant associatif (Yacoubi) qui a répondu avec fermeté et dignité : « M. Le ministre, je remercie le RCD d?avoir été à nos côtés. Pour moi, le RCD est un parti algérien légal. Il vous revient de le dissoudre si vous avez des choses à sa charge. » Il faut rappeler qu?au jour où M.Yacoubi devait comparaître devant la justice à la suite d?une plainte du wali, deux députés du RCD s?étaient rendus à Chlef pour soutenir le responsable associatif. A rappeler que mardi, le RCD avait soutenu que les émeutes de Chlef étaient « une conséquence directe d?un long pourrissement social qui a laissé en marge des pans entiers de la population, notamment des jeunes ». « Ce désarroi, développé sur fond de corruption généralisée, est aggravé par les abus quotidiens d?une administration menée par un wali en poste depuis plus de 6 ans qui n?a pas cessé d?entretenir les fraudes électorales et les passe-droits sur fond de tribalisme », est-il écrit dans une déclaration rendue publique. Le parti de Saïd Sadi estime qu?à l?origine de ces événements, il y a « le refus d?exécuter, dans la transparence, une disposition de la loi de finances de 2007, octroyant une aide financière aux victimes du séisme d?octobre 1980 et la répression opposée à toute vie associative autonome dénonçant l?arbitraire et les détournements des biens publics ». Le RCD condamne la manière avec laquelle ont été gérés ces événements et dénonce par là même les propos du wali qui aurait déclaré sur les ondes de la radio locale que « ces graves troubles sont le fait d?un parti venu d?ailleurs et qui ne représente que lui-même ». Ennahdha : « L?Etat est responsable »  Le mouvement Ennahdha met la responsabilité de ces émeutes sur le dos des pouvoirs publics, qui, selon ce parti, « n?ont pas daigné répondre aux préoccupations et aux revendications de la population ». S?exprimant par le biais d?un communiqué rendu public, Ennahdha estime que ces événements sont l?expression d?« un fossé qui ne cesse de grandir entre le peuple et ses gouvernants ». Un fossé qui est dû, est-il souligné dans le même communiqué, « à la mauvaise gestion, au pourrissement et à la corruption au sein de l?administration tant locale que centrale et l?absence de l?autorité de l?Etat ».
DEPUIS L'ERE DE BOUMEDIENNE TOUTE L'ALGERIE FAISAIT LA POLITIQUE AULIEU DE FAIRE L'ECONOMIE. lA POLITIQUE EST ENTREE PARTOUT MEME DANS LES ENTREPRISES. DES GENS ONT COMPRIS POUR ACCEDER AU POUVOIR IL FAUT FAIRE DE LA POLITIQUE ET ILS ONT DELAISSE LE PLUS IMPORTANT L'ECONOMIE. SI L'ALGERIE AVAIT LIBERALISE L'ECONOMIE ET ENCOURAGE LE PRIVE. CES GENS LA SERAIENT OCCUPES A FAIRE DE L'ECONOMIE ET A PRODUIRE. LE GOUVERNEMENT AURAIT POUR ROLE DE REGULER DANS LA TRANSPARENCE, L'RGALITE DES DROITS, LA DEMOCRATIE ET JUSTICE. ET ON NE SE SERAIT PAS ARRIVE A CE QUE NOUS VIVONS COMME TERRORISME.
na - Ingenieur - Chlef
03/05/2008 - 1254

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)