Protestation dans les lycées et technicums d’Oran

Les enseignants ne suivent qu’à 7,65% En dépit du travail préparatoire de leur journée de protestation, à Oran, les syndicats de l’enseignement technique n’ont pas été suivis par leur base. En effet, destinée à signifier leur rejet de la décision du ministère de se passer de l’enseignement technique, l’action initiée par le syndicat d’entreprise d’obédience UGTA, la coordination nationale des lycées et technicums n’a, en tout et pour tout, réussi à mobiliser qu’à peine 7,65 % des effectifs. Ainsi, si à Arzew le taux de suivi avancé a été de 100% et de 50% à Gdyel, ailleurs, on a eu droit à des estimations contradictoires. Concernant le technicum El-Khawarizmi, le lycée technique Fellaoucen, Kasdi Merbah, le lycée technique les Palmiers, celui d’Aïn El-Turk, les estimations font ressortir l’échec de l’action. Selon les chiffres avancés par le syndicat d’entreprise, le taux réel enregistré à travers la wilaya ne dépasse guère les 7,65 %. Cette défection des personnels concernés devrait inciter les sphères qui rejettent la décision du ministère de se passer de l’enseignement secondaire de revoir leur copie. En effet, lorsque des établissements entiers passent outre au mot d’ordre de leur représentation syndicale, il y a forcément problème et mauvaise donne. Sur la base des chiffres avancés, eux-mêmes puisés auprès de la direction de l’Education, l’on peut légitimement s’interroger sur les raisons d’un tel fiasco. En tout état de cause, avec seulement 7,65 % de réponses favorables à leur appel, les organisateurs ne peuvent crier victoire. Le problème de la disparition de l’enseignement technique dans nos lycées et technicums demeure donc entier.