Algérie

«Pourquoi nous sommes passés à l'opposition»



«Pourquoi nous sommes passés à l'opposition»
«Les réformes politiques engagées par Bouteflika ne sont pas sérieuses», a déclaré le chef de file du Mouvement de la société pour la paix (MSP), à l'agence de presse turque Anatolie, chose qui, d'après ses propos, a poussé le MSP à se mettre du côté de l'opposition et de s'abstenir dans la participation dans la composition du prochain gouvernement.
Le leader du MSP ne s'arrête pas, il a soutenu que «le Parlement actuel est dépourvu de crédibilité» puisque, selon le rapport de la Commission nationale de surveillance des élections, les résultats des législatives du 10 mai 2012 ne sont «pas acceptables». Soltani a expliqué les dernières législatives «n'étaient pas à la hauteur des espérances du peuple algérien». Ce dernier, selon lui, «espérait qu'avec le début du printemps arabe, il réaliserait son printemps algérien, propre à lui». Dans un entretien accordé à Anatolie, en marge de sa participation au 7e congrès national du parti PJD de Benkirane, à Rabat, le président du MSP, a appelé à sortir du stade des élections «truquées», à des élections «démocratiques et vraies», affirmant en ce sens, que le peuple algérien, «craint désormais le renouvellement de la tragédie nationale de la décennie noire». Cependant, son attente pour la réalisation du changement, ne durera pas, car selon l'interlocuteur, les peuples tout autour, «commencent à construire les démocraties et à dépasser l'étape de démolition des anciens régimes, existant en Tunisie, en Libye et au Maroc». Ajoutant que : «Il faut que le pouvoir algérien comprenne cette leçon» et «essaie d'entamer un nouveau départ avec le peuple», avec la consécration de la transparence et la transition vers un système parlementaire concrétisant la parole du peuple». S'agissant de la situation actuelle en Syrie, le chef du MSP prédit une fin au président syrien Bachar EL Assad, semblable à celles des autres chefs d'Etat arabes. «Je suis sûr que le peuple syrien atteindra tôt ou tard le même sort que les peuples qui se sont révoltés contre leurs dirigeants», a-t-il insisté. Il a considéré que les jours d'Al Assad arrivent à leur fin, car selon lui, «Il est en train de jouer ses dernières cartes», indiquant que ce dernier, «a raté» une grande occasion d'ouvrir le dialogue avec son peuple. Mais les tragédies qui secouent le pays, ne laissent maintenant, plus de place au dialogue, a-t-il conclu.


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