Algérie

Sur la voie de son maître



Sur la voie de son maître
Dans sa sortie en fanfare lors de la conférence sur les amis de la Syrie, François Hollande avait martelé : «Bachar Al-Assad doit partir et un gouvernement de transition doit être constitué.
C'est l'intérêt de tous. A ceux qui soutiennent aussi que le régime de Bachar Al Assad, aussi détestable soit-il, peut permettre d'éviter le chaos, je veux leur dire qu'ils auront le régime le plus détestable et le chaos». Un ton menaçant qui n'a rien à envier aux Hitler, Bush ou Sarkozy. Voilà donc le nouveau président de la France qui ne fait aucun complexe d'adaptation. Et pourtant, certains badauds de la politique se disait qu'avec un «socialiste» à la tête de la France, la politique étrangère pourrait éventuellement connaître un autre sort et se démarquer de la ligne de son prédécesseur ne serait-ce que pour laisser une nouvelle estampille sur la scène internationale. Rien de cela, et ceux qui rêvent d'un tel dessein peuvent déchanter dès maintenant. Voyons que peut inspirer la politique sarkozienne à Hollande ' Pour cela, un léger feed-back s'impose. Souvenons-nous comment Sarkozy s'est aligné sur son modèle, Bush, jusqu'à la caricature. Il s'est servi de la France comme tremplin pour ses ambitions personnelles tout en servant ses maîtres qui, en coulisse, décidaient de l'avenir de l'humanité en fonction de leurs seuls intérêts. Avec Sarkozy, la France a perdu son âme. Elle était devenue le caniche israélite avec comme récompense un strapontin dans l'OTAN (Organisation terroriste de l'Atlantique Nord, pour les intimes). Au lieu de s'occuper des oignons et du potager des Français, Sarkozy avait engagé son pays «adoptif» et non natal dans des aventures militaires qui ne sont pas les siennes, impériales, néo-coloniales, hégémoniques, sanguinaires, et qui la discréditaient davantage.De fait, il avait épousé la thèse des néo-conservateurs américains, comme son alter ego choyé par les Français, Kouchner Dr Jekyll and Mr Hyde, faux humanitaire et vrai va-t-en guerre. Comme aussi, d'ailleurs, D. Strauss-Kahn, la réplique des deux précédents, l'homme du FMI, autre chéri des Français, faux socialiste et vrai sous-marin d'Israël pour casser ce qu'il reste des idées socialistes, mais aussi le gaullisme, avec notamment sa politique pro-arabe, bref, pour aligner la France sur les diktats de Washington et d'Israël.De part cet état de fait, il ressort qu'à travers l'alignement de Sarkozy sur Washington et, à travers le CRIF et son entourage, sur Israël, le bonhomme voulait surtout raccrocher son wagon à la locomotive de l'Empire pour en faire un partenaire soumis et subalterne des aventures impériales hégémoniques et sanguinaires, aventures pour le contrôle des ressources et des zones stratégiques, au seul bénéfice de l'Occident, conduisant à l'affrontement armé avec les pays arabes, qui ont le malheur d'être détenteurs, précisément, des ressources les plus convoitées de la planète. Et aujourd'hui, l'objectif est bel et bien d'utiliser l'OTAN comme bras armé de l'Occident à des fins impériales et au risque de la confrontation avec les futurs rivaux. Cela dit, François Hollande semble parti du «bon pied» et sans discernement dans le sens d'une vassalité dénuée de toute originalité. Sarkozy ou Hollande, quelle différence donc '
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