Algérie

Pas tousse !



Pas tousse !
Il est des gens de bonne volonté. Oui, j'en ai rencontrés. Ceux qui se plient en quatre pour vous aider et ce, sans aucun intérêt personnel. Ils peuvent paraître suspects de prime abord. Nos traditions, pourtant, renforcent l'idée qu'il faut aider l'autre en cas de nécessité. On aimerait avoir une société où la solidarité prend place naturellement. Où le voisin est considéré comme un bien cher à préserver. Où les préoccupations ou soucis des uns et des autres sont autant de tracas pour eux. Où on essaierait, tant bien que mal, à faire passer l'autre avant nous. Un monde idéal qui n'existe pas, rétorque la plupart. El Guellil n'a pas sa place dans notre société. Tout va vite et on n'a pas le temps de s'arrêter pour aider qui que ce soit. Et puis, le sentiment d'être mieux dépend du niveau de malaise de l'autre. Moins l'autre va, mieux on ira. Il faut donc des différences même dans la misère. La solidarité n'a de sens que lorsqu'on a les mêmes objectifs. La vision de la vie ne peut se partager totalement. Les valeurs pour les uns sont des freins pour les autres. L'appétit d'une personne à une autre peut varier considérablement. Nous ne sommes plus les mêmes. De grands philosophes ont traité ces questions pour conclure que l'homme « naturel » est bon et sociable et que c'est l'organisation des sociétés qui l'a transformé. L'humanisme disparaît, de plus en plus, dans les relations entre les gens.Avouer qu'on est faible, dire qu'on est malade, expliquer nos angoisses sont des attitudes qui paralysent la plupart des cercles de soi- disant amis. En général, le groupe exclut toute anomalie du cercle. De peur de la contamination du reste des membres. Les gens forts, beaux et riches restent ensemble. Les autres aussi doivent rester groupés ensemble et ne pas enfreindre les frontières qui pourraient les conduire vers le groupe des nantis. Ceux-là n'en veulent pas. Chacun ses problèmes. Et Dieu pour tous.





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